Au crépuscule du 15 novembre, la petite militante de Lucha Binja Yalala, 15 ans, a fait le tour des réseaux sociaux en train d’être menottée par les éléments de la police déployés sur l’île d’Idjwi au Sud Kivu comme un peu partout en RDC pour « réprimer tous les manifestants sans pitié » selon l’ordre de la hiérarchie policière. La photo a circulé et encore, jusqu’aux yeux des autorités policières.
Le porte parole de la PNC, Pierrot Mwanamputu sur une radio locale a démenti la présence des militantes parmi les interpelés de l’île d’Idjwi, surtout pas celle des mineurs. Cet après-midi, le même revient sur sa déclaration en publiant un communiqué qui reconnait l’arrestation de cette mineur avec 10 autres meneurs pour « avoir violenté les forces de l’ordre. La police selon ce même communiqué, a averti les parents de Binja Yalala qu’elle sera appréhendée et déférée au tribunal pour enfant en cas de récidive.
A la veille de ces manifestations du 15 novembre, les responsables de la Police nationale et provinciale ont ordonné à leurs subalternes de « réprimer sans pitié » tous les manifestants et de disperser tout attroupement de plus de 5 personnes.
La formule a été condamnée en interne comme en externe. L’UE, les USA, le Canada et la Suisse ont même pubié un communiqué pour exiger aux autorités de la RDC de respecter les libertés de manifester et d’organiser les marches ensemble avec leurs initiateurs pour assure leur bon déroulement que de se préparer à les réprimer