Les secrétaire adjoint de la Majorité présidentielle, Joseph Kokonyangi a adressé une correspondance au gouverneur de la ville de Kinshasa pour l’informer que sa « famille politique Majorité présiidentielle a programmé une marche pacifique dans le but de soutenir le calendrier électoral récemment publié par la Commission électorale indépendante. »
Le 28 novembre 2017, est la date choisi par le Rassemblement de l’opposition pour marcher en protestation contre ce même calendrier qu’il juge de « non consensuel et fantaisiste » parce qu’elle accorde un sursis d’une année de plus au président Joseph Kabila qui venait d’en bénéficier une avec l’accord de la Saint Sylvestre.
Au président du Rassemblement Félix Tshisekedi de monter au créneaux pour dénoncer une manœuvre de la famille présidentielle avec cette marche, pour justifier l’annulation de la marche du Rassemblement :
» Je tiens à dénoncer cette pratique de la Kabilie qui consiste à programmer une marche le même jour que l’opposition, pour se la refuser et ainsi pouvoir justifier l’interdiction de la notre, » lit-on sur son twitter.
En effet, la Majorité présidentielle n’est pas à sa première fois. Le 26 novembre 2011, le candidat numéro 11, Étienne Tshisekedi avait prévu de clôturer sa campagne électorale par un meeting sur le boulevard Triomphal en face du stade des Martyrs, dans la ville de Kinshasa, bastion de l’opposition.
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, PPRD avait programmé aussi un meeting du candidat numéro 3 Joseph Kabila au stade des Martyrs le même jour. Après quelques échauffourées dans la matinée, le gouverneur de la ville André Kimbuta appuyé par l’inspecteur provincial de la police ont interdit les deux manifestations.
Félix Tshisekedi, le fils, ne veut pas croire à la répétion du même scénario. « Le 28 novembre, notre marche est maintenue quoiqu’il arrive. Peuple congolais venez nombreux. » chute-t-il.