La machine bloque jusque-là pour Sindika Dokolo et Isabelle dos Santos, en Angola. Après le gel de leurs avoirs, le bureau du Procureur Général de la République, Hélder Pitta Grós, a indiqué dans un communiqué publié ce weekend qu’il n’existe aucune négociation pour les deux concernés ou leurs représentants.
Les avoirs de l’homme d’affaire congolais, de son épouse, fille ainée de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, et de l’ancien président du conseil d’administration de la Banque de Développement d’Angola (BFA), Mário Filipe Moreira Leite da Silvas, ont été gelés provisoirement depuis 30 décembre 2019 par le tribunal de Luanda, à la suite de graves accusations d’achats frauduleux des actions notamment de l’opérateur téléphonique Unitel et de la société pétrolière portugaise Galp.
Tout récemment, le Consortium International des journalistes d’investigation (ICIJ) a nommément cité Sindika Dokolo dans son enquête intitulée « Luanda Leaks », la fuite de plus de 715 000 documents confidentiels.
Le couple Dokolo-Santos risque de perdre beaucoup de ses biens au cas où la justice tenait jusqu’au bout en maintenant la même rigueur dans ce dossier.