L’ONG de droit de l’homme, Association congolaise pour l’accès à la justice(Acaj), regrette la mort du général Delphin Kahimbi et appelle à une enquête indépendante.
« Sa mort constitue un coup dur pour plusieurs victimes de violations graves des droits de l’homme qui espéraient le voir en expliquer les motifs devant un juge compétent« , a déclaré le coordonnateur de l’Acaj, Georges Kapiamba sur son compte twitter.
Le chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaires, le général Delphin Kahimbi est décédé ce vendredi 28 février à l’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa. L’information a été confirmée par son épouse, Brenda Kahimbi.
La cause du décès n’est pas encore connue, cependant plusieurs sources indiquent qu’il se serait suicidé.
Notons que, le général Delphin avait été avait interpellé mercredi 26 février par la Direction générale de migration (DGM) Kahimbi alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud. Il était accusé d’avoir dissimulé des armes et de tentative de déstabilisation du pouvoir en place.
Suite à son interpellation, le général Delphin Kahimbi devrait-être auditionné par le conseil national de sécurité (CNS) ce vendredi 28 février. Mais hélas, la mort l’a emporté quelques heures avant.