Proche de la fin du contrat entre la RDC et la société Belge «Semlex» qui proposait des passeports biométriques au peuple congolais et pour beaucoup d’autres pays africains. La RDC a officiellement rompu le contrat avec Semlex le samedi 16 Mai 2020, après plusieurs fraudes remarquées au tour de renouvellement des passeports par cette dernière.
« Je confirme ici que le contrat avec Semlex a bel et bien été rompu. Nous n’allons plus travailler avec Semlex pour renouveler les passeports de la RDC », a affirmé le samedi 16 mai 2020 à Radio Okapi, la ministre des Affaires étrangères Marie Tumba Nzeza.
En outres, la ministre congolaise des Affaires étrangères avait déjà fait savoir sa décision au président de ce groupe dans une correspondance datée du 7 mai. Dans cette lettre, le gouvernement congolais a informé le président du groupe Semlex de la fin du contrat pour l’implémentation du système d’identification biométrique national, intégrant la production des passeports électroniques congolais.
Cependant, à partir du 11 juin prochain, annonce Marie Tumba Nzeza, le contrat va arriver à expiration et elle invite à cet effet Semlex à bien vouloir procéder à l’état des lieux de l’ensemble du système, infrastructures et logistique avec son cabinet afin d’arrêter les dispositions transitoires avant la fin de ce contrat.
Rappelons par ailleurs que des organisations non-gouvernementales, mouvements citoyens et 51 citoyens congolais ont dénoncé le mercredi 13 mai le contrat passé entre le régime de l’ancien président Joseph Kabila et cette société belge qui fabrique les passeports biométriques. Ces organisations demandent à la justice d’enquêter sur les allégations de corruption liées à l’attribution du marché des passeports congolais à Semlex.