Ce jeudi 2 septembre, Wu Peng, directeur général du département chinois des affaires africaines a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les activités de six entreprises minières chinoises, accusées de destruction de l’environnement et de non-respect des règlements miniers dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.
« Nous avons pris note de la décision du gouverneur, de suspendre les opérations de six sociétés minières chinoises, dans la province du Sud-Kivu, pour violation des normes environnementales locales. Nous respectons toujours leur droit de prendre des mesures pour maintenir des activités économiques normales », a déclaré Wu Peng sur Twitter.
Poursuivant, il a précisé que
« l’affaire fait également l’objet d’une enquête de notre part. Une fois confirmée, je pousserai les autorités chinoises concernées à imposer des sanctions conformément à la loi. Nous allons non seulement suspendre les opérations des entreprises, mais leur demander d’arrêter les activités concernées dans la province du Sud-Kivu ».
Signalons qu’au niveau du gouvernement central, la Ministre des Mines, Antoinette Nsamba s’est opposée à la décision du gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje. Dans une correspondance au Vice-Premier ministre de l’Intérieur, la tutelle a sollicité que cette décision soit levée.
RDC: La Chine annonce l’ouverture d’une enquête sur les allégations contre ses entreprises au Sud-Kivu
Ce jeudi 2 septembre, Wu Peng, directeur général du département chinois des affaires africaines a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les activités de six entreprises minières chinoises, accusées de destruction de l’environnement et de non-respect des règlements miniers dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo. « Nous avons pris note de la […]