Une congolaise de la République démocratique du Conog (RDC), répondant au nom de Aora Ekembe, 29 ans, a été condamnée mardi 13 juin à douze ans de réclusion criminelle par la cour d’assises d’Orléans (centre) pour avoir tué son logeur de 37 coups de couteau au niveau du thorax et du cou, renseigne une dépêche de l’Agence France Presse (Afp), publiée ce mercredi 14 juin.
La congolaise encourait la réclusion criminelle à perpétuité car sa victime, originaire de Sierra Leone, était considérée comme une personne vulnérable, précise l’article, précisant qu’à l’audience, l’accusée a assuré que son logeur l’avait d’abord agressée, après l’avoir surprise alors qu’elle sniffait de la cocaïne.
« J’ai porté des coups à un homme mais je n’ai jamais eu la volonté de tuer. J’ai agi par peur », a-t-elle affirmé, rapporte la même source.
En date du 21 novembre 2014, conclut cet article de l’AFP, Aora Ekembe avait tué Kandeh Kamara, 46 ans, à son domicile où la jeune congolaise, mère d’une fillette de six mois, avait trouvé refuge.