Les autorités de la République démocratique du Congo ont tenté «en vain» de réduire au silence le collectionneur d’arts congolais et beau-fils du président anglolais, Sindika Dokolo, en négociant avec les autorités angolaises. C’est ce qu’a affirmé l’homme d’affaire congolais lors d’une interview le 18 août dernier à Paris.
«Lorsqu’il y a eu des initiatives qui ont été prises par Kinshasa pour essayer de me faire taire en créant un stress au niveau angolais, j’ai beaucoup apprécié l’attitude des angolais», a dit l’initiateur du mouvement citoyen Les congolais debout avant de reprendre la réponse des autorités angolaises à Kinshasa qui a été de dire: «c’est un citoyen congolais il a le droit d’avoir les opinions qu’il a. Qui sommes-nous pour lui empêcher de dire ce qu’il a à dire?».
Cette réaction de Luanda à Kinshasa a mis l’homme d’affaire congolais «très à l’aise» à l’en croire, et dès lors il a pris sa décision de s’engager pleinement. «C’est une question de devoir sacré, patriotique. Je ne peux pas rester les bras croisés pendant qu’on passe toute ma population pendant qu’on passe toute ma population au fil de l’épée».