La crise congolaise inscrite à l’ordre du jour du Conseil de sécurité à l’occasion de la septante-deuxième session de l’Assemblée générale de l’ONU a été traité. Mais contrairement aux espérances des acteurs de l’opposition qui soutenaient une « transition sans Joseph Kabila » et au pouvoir de Kinshasa qui projette une prolongation de la transition.
En effet, les membres du Conseil de sécurité ont exigé à la tripartite CENI-CNSA-Gouvernement de publier le calendrier électoral fixant la tenue des élections avant fin décembre, conformément à l’accord du 31 décembre 2016.
Pas de troisième dialogue donc, prôné par certains membres du Conseil comme la France. Paradoxe, en recommandant à la tripartite de publier le calendrier, le Conseil a reconnu implicitement la légitimité de la CENI, du CNSA et du gouvernement, illégitimes aux yeux des tenants d’une « transition sans Joseph Kabila« .