Dans une bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles, bondée de monde, le livre aux éditions Mikanda, « À l’épreuve du sida, fragilité humaine et secour divin » écrit par Mme Elizabeth Mweya Tol’ande, a été porté sur fonts baptismaux. Cet événement organisé le 1ᵉʳ décembre coïncide avec la commémoration de la Journée internationale de la lutte contre le VIH/sida. 

L’auteur raconte l’histoire de ses deux amies qui ont lutté contre le SIDA vers les années 80-90, alors qu’aucun traitement n’était disponible à cette époque. Colette et Mariam ont vécu plusieurs malgré la maladie grâce à leur foi en Dieu. 

Pour le docteur Dr Henri Mukumbi, directeur synergie santé Amo Congo (l’une des premières organisations de soutien des personnes atteintes au VIH) les écrivains doivent suivre l’exemple de cette érudite écrivain et parler du Sida pour son éradication d’ici à 2030. Le Dr Mukumbi reconnaît qu’il a une nette amélioration dans la prise en charge des personnes atteintes du VIH, ainsi que le recule de la discrimination jadis observée sur les personnes déclarées positives. 

M. Mukulu Di Déni, qui a fait la recension critique de l’ouvrage, salue, pour sa part, une force dans la narration de l’auteur. Il affirme que l’écrivaine a utilisé des mots très évocateurs qui incitent à la lecture. Pour lui, cette autrice placée dans le panthéon des Héroïnes de la littérature congolaise au centre Wallonie Bruxelles mérite d’être élevée au rang de la mère de la nation ( Mamou nationale) de la littérature. 

Notons que cette journée mondiale de la lutte contre le Sida est célébrée sur le thème : « Ensemble pour le renforcement du leadership de la communauté pour vaincre le VIH/sida d’ici fin 2030 ». 

Journaliste d'investigation, licencié en sciences de l’information et de la communication. Spécialiste des questions politiques et judiciaires. Reporter à KinshasaTimes depuis 2020