Un mois après la mise en demeure de la RDC au géant de la technologie Apple sur l’utilisation des « minerais de sang » de sa chaine d’approvisionnement, le multinational membre du groupe GAFAM est resté silencieux et n’a ni répondu ni même accusé réception des questions de l’Etat congolais.

C’est en tout cas ce que les avocats qui représentent Kinshasa ont mentionné dans une nouvelle publication le mercredi 22 mai.

« L’absence de réponse est un aveu implicite que les questions que nous avons posées à Apple étaient pertinentes […]. Il est plus urgent que jamais qu’Apple apporte de vraies réponses aux questions très sérieuses que nous avons soulevées, alors que nous évaluons nos options juridiques », ont déclaré William Bourdon et Robert Amsterdam, les deux avocats responsables du groupe engagé par la RDC.

Dans leur communiqué, les avocats de la RDC demandent à Apple de répondre aux interrogations concernant sa chaîne d’approvisionnement dans le pays, et ont révélé qu’ils examinaient les différentes options juridiques.

« Nous avons reçu de nouvelles preuves de la part de dénonciateurs. Il est plus urgent que jamais qu’Apple apporte de vraies réponses aux questions très sérieuses que nous avons soulevées », a déclaré l’un des avocats, Robert Amsterdam.

En avril, la RDC a transmis une série de questions à Apple, relatives à l’implication du géant américain dans l’exploitation de minerais produits en violant les lois et les droits de l’homme. Dans ces lettres, la RDC avait posé des questions subsidiaires sur les « minerais 3T utilisés dans les produits Apple ». Ces trois minerais sont le coltan (principale source du tantale), l’étain et le tungstène.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker