Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) a réagi par le biais d’un communiqué le mardi 29 mars dernier, sur la résurgence des attaques des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), la nuit du dimanche 27 mars dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord Kivu.

Pour la Lucha, cette énième incursion est le fruit d’une impunité promue par les deux régimes qui se sont succédés à la tête du pays.

Et de renchérir que la résurgence des rebelles M23 révèle l’inefficacité et la dangerosité de la politique de prime à la criminalité encouragée par le régime de Kabila en son temps, et aujourd’hui par le régime de Tshisekedi.

« On ne parlerait plus du M23 qui était défait en 2013 au prix d’énormes sacrifices des vaillants Mamadou Ndala et Lucien Bahuma d’heureuse mémoire, si Kabila et ensuite Tshisekedi n’avaient pas assuré l’impunité totale aux responsables politiques et militaires de ce mouvement, allant jusqu’à réintégrer certains d’entre eux dans l’armée ou à en faire des alliés politiques », lit-on dans ce communiqué.

Le mouvement citoyen estime que le M23 n’existerait plus, si au lieu de se plier docilement aux caprices de leurs parrains du Rwanda et de l’Ouganda, les dirigeants congolais avaient eu une attitude plus lucide et plus ferme à l’égard de ces pays, pour les forcer à cesser tout soutien à la déstabilisation de la République démocratique du Congo.

Par la même occasion, la Lucha salue le courage des Forces armées de la République engagées au front depuis le début des hostilités et rend un vibrant hommage aux militaires tombés en préservant l’intégrité du territoire national.