Le Gouvernement congolais a promis, dans un communiqué ce lundi 6 février, de clarifier les circonstances de l’attaque d’hélicoptère de la MONUSCO, qui, en provenance de Beni, a été fusillé sur le chemin de Goma. Un Casque bleu sud-africain a été tué un autre grièvement blessé. L’équipage a réussi à faire atterrir l’hélicoptère à Goma.

D’après les autorités congolaises, l’attaque s’est déroulée dans « la zone sous contrôle de M23/RDF en province du Nord-Kivu ».

Dans son communiqué, la RDC annonce que les auteurs de cette attaque vont être traduits devant la justice.

Kinshasa qui condamne cet acte intervenu 24 heures après le cessez-le-feu décrété à Bujumbura, estime qu’elle relève d’une stratégie délibérée de porter atteinte aux casques bleus des Nations Unies.

« Ceci rappelle l’attaque du 29 mars 2022 d’un hélicoptère de la MONUSCO autour de la colline de Chanzu en territoire de Rutshuru qui a causé la mort de huit (08) casques bleus et les attaques ciblées de Kiwandja du 29 octobre 2022 ayant blessé quatre (04) casques bleus », a déclaré le gouvernement congolais.

Il a réitéré « son appel urgent au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il mette en place des sanctions immédiates contre le M23 et leurs alliés rwandais pour ces crimes de guerre répétés » aux employés de la Monusco et au peuple congolais ».

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker