Le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de l’Archidiocèse de Kinshasa, son auxiliaire et vicaire, Monseigneur Carlos Ndaka, quelques abbés et le conservateur du titre immobilier de la Gombe se sont rendus mardi 19 juillet sur le site situé dans la commune de Ngaliema, à la hauteur de Kintambo magasin pour se rendre compte de cette spoliation.

À en croire les prélats catholiques, le terrain de 9 hectares appartient à l’église catholique de Kinshasa depuis l’époque coloniale. « Ce qui est étonnant c’est que ce terrain date de longtemps. Donc de nous tous qui sommes ici, personne n’a l’âge de ce terrain, depuis qu’il appartient à l’archidiocèse de Kinshasa », a affirmé le vicaire général, l’évêque Carlos Ndaka.

Et de renchérir : « ce terrain existe depuis longtemps et n’a jamais posé de problème. C’est seulement vers les années 2016 que ce terrain a posé problème. Et pourtant ce terrain nous l’avions toujours », a-t-il expliqué.

Autre chose, la deuxième personnalité de l’église catholique de Kinshasa a fait savoir que les gens qui prétendent avoir la propriété du terrain ne brandissent aucun document clair. « Autre chose que je veux ajouter, c’est que les gens qui prétendent avoir une propriété sur ce terrain ne brandissent aucun document clair. Ils ne disent rien. Mais après lorsqu’on les coince, on entend citer les noms de John Nyakeru, de certains magistrats de la Gombe, le nom d’un certain monsieur Gabriel Bondo qui est de l’ANR, qui envoient ces gens venir déguerpir ceux qui sont ici ou faire sortir leurs biens. Donc, ce sont les gros poissons qui sont là derrière. Cette histoire doit éclater. Nous sommes prêts d’aller avec cette histoire devant la justice pour que justice soit faite. J’insiste sur le fait que ce terrain nous appartient depuis longtemps avant que nous, nous puissions naître. Alors, qu’il y ait des jeunes gens qui sont nés il y a quelques années qui prétendent dire que ce terrain leur appartient, c’est pas compréhensible », s’est-il exténué.

Il a par la même occasion révélé que même le Conservateur de titre immobilier de la Gombe censé délivrer le certificat d’enregistrement qui a fait le déplacement du grand séminaire Jean XXIII a dit ne pas comprendre que l’on prétende avoir droit sur un terrain qui est déjà couvert par un certificat d’enregistrement.