Le président du Rassemblement Félix Tshisekedi s’est adressé à la diaspora congolaise mercredi après-midi, dans une salle du quartier africain de Bruxelles, appelé « Matonge », pour l’appeler à l’unité afin d’obtenir le départ du président Joseph Kabila » avant le 31 décembre. »
Le calendrier électoral rendu public le 5 novembre ne sert qu’à « lâcher du lest pour desserrer la pression » de la communauté internationale. « Et vous avez vu que ça marche, les États-Unis l’ont félicité », a-t-il argumenté.
Joseph Kabila a profité du décès d’Etienne Tshisekedi pour « bazarder l’Accord » l’accord du 31 décembre a-t-il soutenu. La situation au Congo est « bien pire que ce qui circule sur les réseaux sociaux, » a expliqué le président du Rassemblement. Au Katanga où il s’est journée, et dans les autres provinces, « loin des journalistes et consulats étrangers », « on tue parce qu’il n’y a pas de témoins étrangers ».
Selon lui Joseph Kabila destine depuis à l’achat « d’armes et matériel répressif, l’argent budgétisé chaque année pour les élections qu’il n’a pas l’intention d’organiser ».
Le pays est « en danger, » a avancé Félix Tshisekedi. « Je vous demande de mettre nos querelles de côté et de nous mettre tous ensemble ». Par conséquent, Félix Tshisekedi a appelé la diaspora congolaise à organiser, là où elle se trouve, des protestations « pacifiques », à « utiliser ses contacts pour attirer l’attention sur ce qui se passe au Congo. »
Il convient aussi d’après le président du Rassemblement, que la diaspora « téléphone au pays pour inciter nos connaissances à soutenir » les marches organisées contre Joseph Kabila. Celle du 15 novembre, organisée par le mouvement citoyen Lucha, et celle du 28 novembre, que prépare l’opposition politique.
L’enjeu ce de « ne pas laisser passer le cap du 31 décembre, » car si Joseph Kabila n’est pas parti à cette date, « la communauté internationale, qui choisit toujours la facilité, viendra avec une série de mesures qu’on nous obligera à accepter et à garder Kabila en échange de nouvelles promesses – auxquelles nous ne croyons plus. »