« Le temps des hommes est révolu », lâche-t-elle. Elle n’a pas peur de se positionner dans la politique congolaise. Marie Josée Ifoku, âgée de 58 ans est l’unique femme, jusque là, à avoir déposé sa candidature, ce jeudi 5 octobre à la Comité électorale nationale indépendante (CENI) pour l’élection présidentielle de 2023.

Présidente du parti politique l’Alliance des élites pour un nouveau Congo (AENC), Marie-Josée Ifoku promet de mettre fin au système de prédation qui perdure depuis l’État indépendant du Congo.

Son programme présidentiel se balise sur une vision de rupture, qu’elle appelle la « kombolisation ».

« Je suis la première personne à évoquer la rupture. En 2018, je parlais de la rupture. Le système et l’état de prédation mis en place depuis l’État indépendant du Congo se perpétuent malheureusement à travers nos dirigeants depuis l’indépendance, jusqu’à maintenant. C’est comme si le peuple est une proie pour ceux qui dirigent. Nous voulons rompre avec ce système », a-t-elle déclaré à la presse après le dépôt de sa candidature.

Elle espère que la CENI va publier les résultats bureau de vote par bureau de vote, pour éviter les crises de légitimité qui ont émaillé les élections précédentes. Ainsi, elle a remis à Denis Kadima, après leur échange, un balai pour annoncer qu’il est temps de nettoyer la Ceni et d’organiser des élections véritablement transparentes

Marie Josée Ifoku devient la 12 personnalité à avoir déposé sa candidature à la CEN à la présidentielle 2023. En 2018, elle était la seule femme à s’être présentée à l’élection présidentielle.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker