Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), a procédé, lundi 9 janvier, à la mise en place d’un cadre de concertations régulières sur la gestion scolaire dans le but de maintenir et de renforcer la gratuité de l’enseignement.

Le ministre de tutelle, Tony Mwaba, a présidé la première réunion de ce cadre de concertation avec les représentants légaux des confessions religieuses signataires de la nouvelle convention scolaire.

« La commission que nous avons mise en place n’est rien d’autre qu’un cadre de concertation régulière entre le ministère et les confessions religieuses qui ont reçu le mandat par lequel les écoles sont confiées à leur gestion et administration. Ce même comité a été créé pour que nous puissions nous réunir aussi souvent et chaque fois que nécessaire pour essayer d’harmoniser nos points de vue », a déclaré Tony Mwaba.

Parmi les objectifs de ce comité figurent la réussite de l’éducation de base gratuite, la lutte contre les valeurs répréhensibles dans les écoles et la question de la viabilité des infrastructures scolaires. Une allocation sera versée, sous forme de frais de fonctionnement, aux bureaux des représentants légaux des confessions religieuses signataires de la nouvelle convention scolaire à partir d’avril 2023, a notifié la même source.

Mgr Israel Dodo Kamba, représentant légal des Églises de Réveil du Congo et Président des Confessions Religieuses du Congo, a demandé qu’une date d’audition spéciale soit fixée pour les représentants légitimes des sectes du Congo. Ce que le ministre Tony Mwaba a reconnu. La date est choisie pour chaque lundi à 10h.

«Avoir du désir, beaucoup d’autres choses signifient que nous ne savons pas comment nous tenir responsables. Ce que le ministre a fait aujourd’hui nous dit que nous avons une part de responsabilité. Nous avons donc ici l’opportunité de pouvoir faire démarrer les choses », a déclaré le révérend Dodo Kamba.

Depuis le 11 novembre 2022, différentes confessions religieuses ont tour à tour signé une nouvelle convention scolaire qui lie l’État et l’Église dans la gestion des établissements scolaires, notamment pour clarifier la question de la gratuité de l’enseignement.

Devenu obsolète, inadapté et périmé, entraînant de nombreuses évolutions juridiques, sociopolitiques et même religieuses, l’accord scolaire du 26 février 1977 sur la gestion des équipements des écoles publiques des sous-secteurs Primaire, Secondaire et Technique doit complètement changer.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker