Soupçonné d’engrosser une de ses élèves, le directeur de l’école primaire Mihini situé au quartier Ndosho est aux arrêts au cachot de l’auditorat militaire garnison de Goma. Celui-ci a été interpellé par l’auditorat depuis la journée du 6 décembre 2022 pour pouvoir éclairer l’autorité sur une probable grossesse d’un enfant à son école, jusque-là il n’est pas encore relâché.

Cette arrestation handicap le cours normal des activités scolaires à cette école privée. Selon l’intersyndical des enseignants de cette école, depuis l’arrestation du préfet, les élèves n’ont pas encore étudié vu que c’est celui qui détient les clés de tous les bureaux.

Fidèle Byuma, du syndicat des enseignants des écoles du Congo, appelle à l’autorité qui instruit ce dossier de travailler d’une manière professionnelle de manière à libérer ce directeur pour permettre aux autres élèves de bien continuer l’année en beauté.

«Nous savons que le directeur n’est pas auteur de cet acte de viol. L’auteur doit être recherché et punis pour ses actes mais en réalité, le préfet lui a été incarcéré pour avoir donné le témoignage par rapport à tout ce qui s’est passé à son école et aujourd’hui cette arrestation fait que la situation au niveau de cette école demeure très chaotique » a-t-il indiqué.

Une élève de 15 ans d’âge de l’école Mihini aurait été engrossé au niveau de son quartier et par la suite a fait savoir à ses parents que le responsable de sa grosse serait un de ses enseignants.

D’autres sources disent que le chef d’établissement serait arrêtés pour une probable association avec les malfaiteurs. Mais à la dernière minute, nous apprenons que ce chef d’établissement venait d’être relâché par l’auditorat militaire, faute des preuves.