Jeudi 15 février, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a déploré le déplacement d’au moins 800 000 personnes à la suite de l’intensification de la violence les semaines dernières entre l’armée congolaise et les groupes armés au Nord-Kivu.

« Le recourt croissant à l’artillerie lourde et aux bombardements lors des affrontements autour de Goma fait peser un grave danger sur les populations civils déplacés et risque d’accroitre le nombre de victimes. Les engins non explosés constituent une menace particulière pour les enfants », a expliqué Chansa Kapaya, Directrice régionale du HCR pour l’Afrique Australe et coordinatrice régionale pour la situation des refugies de la RDC.

Elle s’inquiète par ailleurs de la situation désastreuse d’environ 135 000 déplacés ayant fui le camp Zaina près de Sake vers Goma.

Le HCR dénonce également tombée des bombes sur des civils notamment dans les sites de déplacés du camp Zaina à Sake et à Lushagala à Goma où sont hébergés 65 000 personnes.

« La situation est tragique et inacceptable. Nous appelons d’urgence toutes les parties à protéger les civils, à respecter le droit humanitaire et établir des couloirs de sécurité pour permettre l’acheminement de l’aide », ajoute Chansa Kapaya.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker