Alors que la tension continue à se vivre entre la population congolaise et la force de la Monusco dans l’Est de la République, le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations unies (Onu) Jean-Pierre Lacroix a appelé le gouvernement congolais et la mission onusienne à renforcer leur coopération à tous les niveaux.

Cet appel de paix et de coopération, ressort d’une rencontre entre le Premier ministre Sama Lukonde et Jean-Pierre Lacroix le samedi dernier, en présence de quelques membres du gouvernement congolais et une délégation de l’ONU.

Dans ses mots, le chargé des Opérations de maintien de la Paix, M. Lacroix a d’emblée rendu hommage aux victimes péris dans ces hostilités, avant de souligner l’obligation de ces deux parties (l’ONU et le gouvernement congolais) de travailler de mèche, pour que ces incidents ne se reproduisent plus.

« C’était l’occasion de rendre hommage à toutes les victimes des violences de ces derniers jours. Les victimes congolaises, les victimes aussi parmi nos collègues de la Monusco et d’examiner ensemble les moyens de faire en sorte que cela ne se reproduise pas mais de faire toute la lumière aussi sur les événements qui se sont déroulés, qui sont tragiques », a déclaré Jean-Pierre Lacroix.

À l’en croire, les deux parties se sont convenus de renforcer leurs coordinations sur une dimension sécuritaire d’une part, mais également sur la communication, avant de revenir sur l’action de la Monusco qui s’inscrit essentiellement dans le plan de transition négocié avec le Gouvernement à Nairobi.

« Notre action s’inscrit dans le plan de transition qui a été négocié avec le Gouvernement et qui fixe un cap. Ce cap pour nous c’est le soutien total à la restauration de l’autorité de l’Etat dans les régions affectées de l’Est du Congo où la Monusco est présente de manière à faire en sorte que l’objectif soit atteint, que l’autorité de l’Etat soit pleinement assurée, que la Monusco puisse se retirer dès que possible » a-t-il ajouté.

Pour le Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya, les discussions autour du Chef du gouvernement ont porté sur la nécessité de faire des enquêtes pour faire la lumière et surtout sur les dispositions à prendre pour que cela ne se répète plus.