Proclamée par la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en novembre 1999, la Journée Internationale de la Langue Maternelle est célébrée dans tous les Etats membres le 21 février de chaque année.

Cette année ladite journée est placée sous le thème « L’éducation multilingue, une nécessité pour transformer l’éducation ».

En République démocratique du Congo, le français, langue officielle, impose sa prédominance même sur les langues locales.

Si la langue maternelle est la première langue que l’enfant apprend, beaucoup de parents préfèrent apprendre à leurs enfants la langue française, justifiant leur choix par l’organisation de la société congolaise qui valorise celle-ci.

Pour Aristote Pelly, étudiant en sciences sociales « La langue maternelle est le premier moyen de traduire véritablement le sens du monde et de faciliter la compréhension par l’enfant de son environnement».

« Nos langues locales ne font plus l’objet de Nos langues maternelles. Vous remarquerez que dans les milieux universitaires ou commerciaux, celle la langue officielle (le français) qui prime au détriment de Nos langues locales», estime Aristote Pelly.

Pour cet étudiant en sciences sociales, « C’est d’ailleurs le moment de mettre en valeur nos langues locales qui constituent aussi majoritairement nos langues maternelles ».

« Aujourd’hui, le français est devenu la langue maternelle courante. Les parents apprennent à leurs enfants à parler français dès leur naissance », confie Arthur Matunga, enseignant.

Cet éducateur estime que, la prédominance de la langue française se justifie par le fait que les langues locales sont limitées.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker