La majorité de la population de la ville de Goma souffre des maladies des mains sales, particulièrement la fièvre typhoïde.
Cette révélation est de Raphaël Senga, président du laboratoire Ami-Labo, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’eau, ce mardi 22 mars 2022.

Au cours d’une interview accordée à votre journal, Raphaël Senga a aussi révélé que parmi les maladies hydriques, la ville de Goma enregistre un taux croissant de l’amibiose, du choléra et de la diarrhée. Il cite particulièrement la zone de santé de Karisimbi, qui est en tête en ce qui concerne le choléra et la fièvre typhoïde.

Pour lui, ces maladies ont souvent pour causes, le manque d’eau potable dans la majeure partie de la ville volcanique.

En réaction, Emmanuel Bitangalo Nsolo, secrétaire exécutif de la société civile santé de la Province du Nord-Kivu a fait savoir que, sa structure intensifie des plaidoyers pour amener le gouvernement congolais à palier à cette situation.

Il appelle les autorités compétentes, particulièrement la Regideso à intervenir le plus vite possible pour sauver des vies.

Le conseil communal de Goma, par l’entremise de son président Jules Ngeleza déplore que cette journée soit célébrée pendant que la population, particulièrement les filles et les femmes souffrent pour s’approvisionner en cette denrée devenue rare.

Notons que la 29ème journée mondiale de l’eau à été célébrée sous le thème: « Eaux souterraines, rendre l’invisible visible ».