C’est à l’occasion de la journée mondiale de contre la rage célébrée chaque 28 septembre de l’année que Justin Masumu, Directeur générale du centre interdisciplinaire de gestion du risque sanitaire (CIGERS) et Doyen de la faculté de médecine vétérinaire au sein de l’université pédagogique nationale (UPN) a rappelé le danger que représente la rage.

 

Pour l’année 2022 cette journée est placée sous le thème « La Rage : Une seule santé, zéro mort », étant une maladie contagieuse et mortelle qui est causée par un virus qui affecte le système nerveux des mammifères y compris celui de l’homme. Le virus de la rage se transmet généralement par la salive d’un animal domestique ou sauvage infecté lors d’une morsure ou par une griffure.

 

 

La rage se manifeste généralement par la fièvre, des frissons, l’insomnie, une perte d’appétit, des maux de tête mais surtout une agressivité impressionnante, elle cause environ 59 000 décès humains chaque année dans le monde pour la plupart dans les zones rurales d’Afrique et d’Asie, 40% des victimes ont moins de 15 ans d’après le statistique de l’organisation mondiale de la santé (OMS).

 

 

 

« La rage est évitable 100%. La rage tue aussi à 100% dès que les signes sont présent. Faire vacciner son chien chaque année par un vétérinaire car faire vacciner son chien c’est se mettre à l’abri des poursuites judicaire en cas de morsure et lui manifester son affection » a déclaré M. Masumu dans un message fait à l’occasion de la journée consacrée à la lutte contre la rage. Il a par le même canal rappeler aux personnels soignant les gestes et actes à poser pour éviter la rage grâce à une prise en charge efficiente.

Rappelons que le monde célèbre également cette journée en mémoire du scientifique français Louis Pasteur qui a découvert le vaccin contre la rage avant sa mort le 28 septembre 1895.