En réunion ce mercredi 14/2 /2018, le président de la RDC Joseph Kabila avec ses deux homologues João Lourenço de l Angola et Denis Sassous Nguesso de la République du Congo ont « condamné avec la dernière énergie les violations graves du Droit International Humanitaire perpétrées à l’Est de la Rdc contre la population civile et le personnel de maintien de la paix des Nations Unies par des groupes armés.

Il est plus qu’urgent que les États membres de la GIRL applique « sans faille les déclarations de Nairobi du 12 décembre 2013 et l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et le développement en RDC et dans la région du 24 février 2013 » et tiennent « leurs engagements tant nationaux qu internationaux souscrit dans le cadre dudit accord ».

Bientôt cinq ans après la signature de l’accord cadre d’Addis-Abeba, le Nord et le Sud Kivu sont toujours le théâtre des groupes armés qui y sème la terreur.

Mardi 13 février 2018, les soldats rwandais ont pénétré le sol congolais. Des combats ont éclaté au pied du mont Nikeno, dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu les opposant aux FARDC qui défendaient leur territoire. « Il y a eu des morts de part et d’autre », a déclaré à l’AFP un haut gradé de l’armée de la RDC, sous couvert d’anonymat.