Le Réseau des femmes pour le développement du Kasaï ( RFDK) a alerté sur les conséquences « observables et néfastes » de la pollution des rivières Tshikapa et Kasaï.

Pour cette structure, cette situation serait à la base des diverses infections que connaissent les femmes qui se lavent le long de cette rivière.

 » Nous, réseau des femmes pour le développement du Kasaï, informons les autorités locales, provinciales et internationales des conséquences observables et néfastes de la pollution des rivières Tshikapa et Kasaï dans le vécu quotidien de la population. Nous constatons les infections des divers ordres entamant la vie sexuelle des certaines femmes qui se lavent le long de ces rivières, l’infiltration de l’eau des rivières dans le puits artisanaux d’eau mal entretenus, qui parsèment les villages et les avenues », l’une des porte-paroles du RFDK.

Ce dernier exige à la société angolaise à réhabiliter les populations affectées et appelle les autorités compétentes de la RDC, à pallier en urgence cette situation.

« (…) Partant du principe pollueur-payeur, que la société angolaise puisse répondre devant les instances internationales, dans le sens de réhabiliter les populations affectées; que la dépollution des rivières Tshikapa et Kasaï soit faite de manière urgente et que nous ayons des réponses en urgence au bénéfice de la population », a-t-on conclu.