Le siège du Syndicat National des Enseignants Catholiques (Synecat) a été attaqué le lundi 1er novembre, a affirmé dans les médias son Secrétaire général, Jean-Bosco Puna.

C’était à l’heure où les enseignants étaient réunis en assemblée générale.

« Notre siège a été vandalisé en pleine assemblée générale, par un groupe très proche de l’UDPS que les enseignants ont identifié. Il y a des blessés, il y a des biens qu’on a emportés, toute la sonorisation. Il y a toutes les chaises qu’on a cassées. C’était vraiment une incursion «, a-t-il déploré.

Et de poursuivre: « (…) Voilà pourquoi le Synecat et la Synergie exigent que le gouvernement puissent ouvrir des enquêtes, afin qu’on comprenne effectivement quels sont les auteurs matériels et intellectuels de ces incidents. C’est bien dommage. Nous avons trois blessés pour aujourd’hui ».

Dans le même cadre, il expliqué les raisons du refus des enseignants à reprendre les cours dans les écoles catholiques, cela malgré le mot d’ordre de l’intersyndicale.

« La non reprise des cours est justifiée par la non satisfaction des enseignants par le gouvernement congolais. Aussi par le fait que ce syndicat qui a suspendu la grève n’est pas habilité à le faire puisque ne l’ayant pas décrété en amont ».

Signalons que les enseignants des écoles conventionnées catholiques continuent à bouder le mot d’ordre du banc syndical de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) de suspendre la grève à partir du lundi 1er novembre.