Partant de la prolifération des stations de service ( autrement des pompes à essence, gazoil, pétrole, etc.), l’Organisation non gouvernementale « Défendons Kinshasa », a dans un document, appelé les autorités congolaises, celles de Kinshasa à instaurer une nouvelle redevance pour la pollution environnementale, dans la ville de Kinshasa.

Intervenant mardi 24 août sur les antennes de la radio Top Congo FM, Dieu Merci Matondo, président national de cette ONG a en outre, affirmé que ce les propositions contenues dans ce document ne se limitent pas seulement aux stations de service. Elles s’étendent et concernent aussi les églises qui, à leur tour polluent l’environnement kinois, avec la nuisance sonore.

À hauteur de 100.000 CDF, soit 50 USD, tel est le montant chiffré de la nouvelle taxe que propose Défendons Kinshasa. Celle-ci sera allouée en faveur des personnes directement affectées par ladite pollution, a-t-il précisé.

Le patron de cette structure fait observer qu’actuellement, à travers la ville de Kinshasa, il y a forte présence des stations de service, construites dans l’irrespect des normes. Dans son document, l’ONG appelle les autorités à prendre des mesures qui s’imposent, pour protéger la population et surtout décourager la prolifération des stations et églises.

«Nous avons aussi constaté qu’à l’instar des stations services, il y’a aussi des eglises qui dérangent et menacent la vie de la population. Nous parlons là d’une pollution environnementale, c’est pourquoi nous avons eu a proposer tout ce qui se trouve dans le document notamment, que l’Etat puisse ajouter une taxe à tous ces opérateurs qui participent à la pollution environnementale», a expliqué Matondo Biabetobeni.

À la question de savoir : pourquoi une redevance de plus, là où il en existe plusieurs autres ? Il s’est défendu en ces propos :
« Oui, les taxes existent mais qu’est-ce que la population y gagne au retour, c’est-à-dire après cette taxe » ?

En rappel, l’ONG Défendons Kinshasa se veut être une structure de défense des droits et valeurs des congolais, particulièrement ceux de la capitale Kinshasa.

Giscard Havril