Les propos du Cardinal Fridolin à Kikwit lors d’une célébration le week-end dernier continuent à attiser plus des commentaires.

Au nombre des commentateurs, il y’a lieu d’ajouter Thierry Mosenepwo, acteur politique et proche de Lambert Mende Omalanga. S’attaquant au prélat catholique, le patron de la radio Centrale FM estime que Fridolin Ambongo mélange Dieu et César, par ses propos controversés tenus en ville de Kikwit.

“C’est une première fois qu’un prélat de son rang ne voit que le vice, pas les avancées perceptibles. Le cardinal s’isole dans des polémiques ringardes et prémonitions apocalyptiques”, soutient-il.

Pour lui, “la nation toute entière, par-delà les clivages politiques et idéologiques, est mobilisée derrière le commandant suprême pour infliger une cinglante défaite aux envahisseurs”.
D’où, la colère épiscopale devrait s’orienter vers les agresseurs du pays qui risquent d’empêcher le bon déroulement de la mission prochaine du souverain pontife à Goma”, souhaite-t-il.

Aussi, le cadre de la CCU rappelle “qu’au sein de l’église catholique il y a des chrétiens de tous bords politiques. Le cardinal devrait éviter d’épouser le discours d’un camp en défaveur d’un autre. Il doit plutôt accompagner l’éveil spirituel et social”, a-t-il indiqué.

S’agissant du glissement, Mosenepwo s’interroge sur ce qu’il faut faire en cas de force majeure.

Pour lui, le Congo n’est pas un paradis, aucun pays du monde ne l’est non plus, car même au Vatican où vit le Vicaire du Christ, on sait trouver des pauvres, a-t-il lancé au chef de l’église catholique de Kinshasa.

En rappel, s’adressant aux fidèles de Kikwit lors d’une messe, le cardinal Ambongo a déclaré que le pays allait très mal. Et en 2023, que le peuple n’accepte aucun glissement.

Giscard Havril