Ils sont accusés d’avoir appuyé les manifestations des mouvements citoyens lors de la marche du 31 juillet en protestation contre la non-publication du calendrier électorale par la commission électorale nationale indépendante (CENI). Des activités jugées contraires au traité de Vienne régissant les relations diplomatiques entre Etats.

Deux européens et un nord-américain seraient visés par cette mesure en étude actuellement dans une cellule stratégique du gouvernement congolais. A en croire une information diffusée par la télévision du cinquantenaire, ces diplomates seraient précisément belge, suisse et canadien.

Pour rappel, le mouvement Lutte pour le changement (LUCHA) avait appelé il y a tout juste une semaine, à une marche pacifique sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo pour réclamer la publication du calendrier électorale. L’opposition politique, plus précisément, le Rassemblement s’était joint à cet appel. Plusieurs interpellations s’en était suivi le jour de la marche à Goma, Kinshasa, Lumbumbashi.