En réponse à l’intervention du chef de file du Rassemblement de l’opposition, Félix Tshisekedi sur les ondes de Radio France Internationale, le Ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende est monté au créneau sur le même media pour donner le son de cloche de l’exécutif.

Le ministre de la communication a nié toute allégation du Président du Rassemblement sur un quelconque manque d’inclusivité des parties prenantes au dialogue du Centre interdiocésain dans la mise en œuvre de l’accord. D’après Lambert Mende, une partie du Rassemblement n’est pas au gouvernement, mais une autre y est. Et si une frange de cette plate-forme de l’opposition créée à Genval  n’est pas au CNSA, une autre y siège.

«C’est une interprétation subjective que de dire cela qu’il n’y a pas inclusivité. Il y a au Congo beaucoup de gens qui pense aussi que Monsieur Tshisekedi ne parle pas au nom de la base qu’il prétend représenter», a dit le porte-parole du Rassemblement.

A propos de la proposition de Félix Tshisekedi d’une courte transition sans joseph Kabila, mais une personnalité «la plus consensuelle possible», Lambert Mende décrie une proposition «aux antipodes des dispositions de la constitution». «J’ai peine à croire ce que j’entends de Monsieur Tshisekedi et son Rassemblement qui se sont fait les champions de la constitution et nous accusaient de vouloir modifier la constitution».

Pour qui est de la date de la tenue des élections, le ministre congolais a précisé que les trois institutions  (Ceni, CNSA et gouvernement) chargées selon les prescrits de l’accord de la Saint Sylvestre de discuter sur cette question planchent déjà sur cela, bien qu’il sera «difficile pour la commission électorale de déterminer une date pour la tenue des élections avant la fin de l’enrôlement des électeurs».