Bon nombre de femmes cherchent à être autonomes. Plusieurs s’y prennent de la maniere qui leur semble simple mais d’autre vont plus loin en se lancant dans les métiers jadis réputés des hommes, Pour certain cet engagement est une passion, d’autres par contre parlent d’un dévouement et le souci de porter haut la voix de la femme.  

La rédaction de Kinshasa Times (Kt.cd) s’est intéressée à l’artiste peintre et bédéiste, illustratrice Judith Kaluaji. Passionnée de l’art, cette artiste pense que l’art est un moyen très pertinent pour faire passer le message et éduquer la masse.

Dans ce métier très pratiqué par la gent masculine, Judith Kaluaji se dit plutôt privilégiée au milieu des hommes. Toutefois, elle reconnaît que travailler avec les hommes relève d’énormes défis, d’où la nécessité de travailler durement pour se faire une place. 

Bande dessinée de Judith Kaluaji

 « J’encourage toutes les femmes talentueuses qui aimeraient embrasser ce métier noble. Il y a de la place pour tout le monde, il faut juste travailler, travailler et travailler », a-t-elle dit. 

Le mois de mars de chaque année est réputé comme dédié à la promotion des droits des femmes. À Kinshasa, capitale congolaise, ce mois a été placé sous le thème « Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC ».  

Consciente de l’ampleur que connaissent actuellement les technologies de l’information et de la communication, cette bédéiste illustratrice associe son métier au numérique. « Très souvent, je dessine à la main et finalise avec certains logiciels », a-t-elle laissé entendre.  

Bande dessinée de Judith Kaluaji

Actuellement dans l’autoédition, l’artiste Judith Kaluaji a participé à plusieurs projets nationaux et internationaux. En 2011, le magasin Amazon où elle œuvre a remporté un prix au Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA).