Des voix s’élèvent face à la détérioration de la situation socio-économique en République démocratique du Congo ( RDC) caractérisée notamment par la hausse des prix de certains produits.

L’acteur politique Germain Kambinga estime que le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour remédier à cette situation. D’après lui, un bilan politique sans résultats économiques et sociaux s’appelle démagogie.

« La détérioration progressive de la situation socioéconomique appelle du gouvernement des mesures contracycliques urgentes en vue de maîtriser ce qui s’apparente à une véritable crise économique. », a-t-il écrit via son Twitter.

Récemment, lors du lancement de son parti politique, Corneille Naanga, ancien président de la CENI a soutenu que la faiblesse de l’Etat s’observe dans les secteurs de défense et sécurité, économique, éducatif, social et culturel.

De ce fait, il avait noté « l’absolue nécessité de rompre avec l’extrême pauvreté qui avilit le peuple congolais et de lui redonner sa dignité à travers le travail qui est le vrai facteur de production des richesses et du bien-être auxquels il a droit ».

Actuellement à Kinshasa, capitale congolaise, une bouteille d’eau qui se négociait à 500 FC est vendue à 700 FC, le taux d’échange est passé de 2000 FC à 2250 FC voire 2300 FC. Aussi, certains conducteurs des taxis se contentent de majorer les prix de courses mettant en avant la hausse du prix du carburant.