Dans un communiqué mardi soir, le gouvernement congolais a salué la levée, par le Conseil de sécurité de Nations-Unies, du régime de notification sur l’achat d’armes imposé à la RDC.

Pour le ministère de la Communication et médias, cette résolution vient réparer une injustice qui empêchait le pays de se doter d’équipements militaires en vue de permettre à ses Forces armées de défendre la patrie face à l’agression rwandaise sous couvert du M23.

Et de poursuivre, « le gouvernement prend acte du prolongement d’une année du mandat de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO) ».

Comme prévu, le Conseil de sécurité a levé, lors de son assemblée mardi 20 décembre, l’obligation de notification pour les fournitures d’équipements et d’assistance militaires en République démocratique du Congo.

Cette année, les discussions sur cette section de la résolution ont été particulièrement controversées car plusieurs membres du Conseil soutiennent la levée de l’obligation de notification imposée par la résolution 1807 du 31 mars 2008, qui oblige le gouvernement congolais à notifier au préalable au Comité des sanctions 1533 RDC toute expédition d’armes et de matériel connexe, ou toute fourniture d’assistance, de conseil ou de formation liée aux activités militaires en RDC.

Lorsque le Conseil a adopté la résolution 2641 du 30 juin, qui a renouvelé le régime de sanctions de 1533 contre la RDC pour une autre année, le rédacteur a apporté quelques modifications aux exigences de notification afin de répondre aux préoccupations du gouvernement congolais. Malgré cela, cinq membres du Conseil (Chine, Gabon, Ghana, Kenya et Russie) se sont abstenus lors du vote et ont appelé à la levée totale de l’obligation de notification.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker