D’après la feuille de route de Nairobi, le Mouvement du 23 mars ( M23) devrait se retirer de la ville de Kiwandja d’ici 15 avril prochain. C’est ce qu’a annoncé Uhuru Kenyatta, facilitateur de la région est-africaine pour la crise dans l’Est de la RDC.

Cependant, il a rassuré le bon déploiement des différentes forces de renfort et le retrait des rebelles du M23 des localités actuellement occupées par les forces de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). Ce sont quelques-unes des villes de Masisi, mais aussi de Bunagana.

L’ancien président kenyan a également évoqué la possibilité d’un retour des rebelles du M23 à la table des négociations, ce que la RDC a jusqu’ici nié.

Lundi 3 mars, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a de nouveau réaffirmé la position congolaise de ne pas négocier avec le M23. Mais le facilitateur est ouvert à une intégration du M23 dans le processus de Nairobi qui a débuté depuis avril 2022.

Jusqu’à présent, ces discussions ont eu lieu sans le M23. Ce dernier a été éliminé dès le premier tour dans la capitale kenyane, à la demande des autorités congolaises, lorsqu’une délégation est arrivée sur les lieux.

D’autres réunions débuteront dans la seconde quinzaine d’avril. Cette fois, ce ne sera plus au Kenya, mais en RDC, notamment à Kinshasa mais aussi à Bukavu, Goma et Bunia. Plus de 40 groupes armés étaient impliqués dans les discussions en décembre. Cette fois-ci, il pourrait y en avoir davantage.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker