La France est vivement préoccupée par la dégradation de la situation des droits de l’Homme en République démocratique du Congo, notamment dans la région des Kasaïs, comme en fait à nouveau état le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNUDH).

La France réitère sa demande que toute la lumière soit faite sur les graves violations des droits de l’Homme qui ont été commises, afin que leurs responsables, quels qu’ils soient, en répondent devant la justice.

A cet égard, nous avons pris note de la nomination par le Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies de trois experts internationaux chargés d’enquêter sur les violations des droits de l’Homme dans la région des Kasaïs, en coopération avec la RDC. Cette nomination, en application de la résolution adoptée en juin par le Conseil des droits de l’Homme, est une étape importante et nous appelons les autorités congolaises à coopérer pleinement avec ces experts internationaux.

La France salue l’adoption, le 26 juillet, de la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation en RDC. Cette déclaration réaffirme les attentes du Conseil pour la mise en œuvre urgente et dans son intégralité de l’accord politique du 31 décembre 2016, afin que soient organisées, comme convenu dans l’accord, au plus tard en décembre 2017, des élections crédibles et inclusives. Elle marque également les attentes du Conseil en matière de lutte contre l’impunité, notamment au regard des graves violations des droits de l’Homme commises dans les Kasaïs.