img_9062Dans une déclaration signée le 22 septembre 2016, les chefs des différentes confessions religieuses se sont prononcés sur les deux jours de violence en RDC le 19 et 20 septembre 2016.

 
Le responsable de l’Eglise Protestante au Congo, Mgr Marini Bodo a indiqué que «Les chefs des confessions religieuses condamnent ces actes de violences qui endeuillent nos familles et détruisent le tissu économique et social de notre pays ».

 

Planchant sur le dialogue, il a ajouté «Les chefs des confessions religieuses encouragent les compatriotes qui dialoguent à la cité de l’Union Africaine de continuer le travail pour parvenir à un consensus garantissant un environnement électoral apaisé utile à notre pays ». 

L’appel a par ailleurs été lancé aux acteurs politiques qui sont en dehors du dialogue « à apporter leur contribution dans la recherche des solutions idoines aux problèmes communs de notre pays ».

 

Il sied de noter que l’Eglise Catholique n’a pas endossé cette déclaration. Elle avait suspendu sa participation du dialogue politique en cours, posant entre autres conditions de son retour la fixation de la date précise de l’élection présidentielle et le désistement du président Kabila à être candidat à sa propre succession.

 

Rappelons que les deux jours de violence à Kinshasa et dans les grandes villes du pays ont coûté la vie à 32 personnes, selon le bilan officiel de la Police national congolaise (PNC). L’opposition, elle, rétorque avec un bilan de 100 personnes tuées.