Les Etats Unies dénoncent l’élection lundi 16 octobre de la République démocratique du Congo au Conseil(CDH) de droit de l’homme des Nations Unies.

Selon l’Ambassadeure américaine à l’ONU, Nikki Haley, cette élection démontre que le CDH «manque de crédibilité et doit être reformé pour être sauvé ».

« Les pays qui violent agressivement les droits de l’homme sur leurs territoires ne devraient pas être placés en posture de préserver les droits de l’homme d’autres pays », a-t-elle souligné, ajoutant que les droits de l’homme sont si importants qu’il n’est pas permis de laisser un système rétrograde et défaillant [NDLR : le CDH] se pérenniser sans contrôle ni reforme.

L’Assemblée générale de l’ONU a pourvu au total, 15 sièges de ce Conseil fort de 47 membres et basé à Genève. Ces sièges, pour trois ans à partir de janvier 2018, étaient à pourvoir à raison de 4 pour l’Afrique, 4 pour l’Asie-Pacifique, 2 pour l’Europe orientale, 3 pour l’Amérique latine, et 2 pour d’autres Etats.

La RDC a recueilli 151 voix sur 193 votes, le nombre d’Etats membres de l’Assemblée générale de l’ONU. La majorité requise était de 97 voix. Le groupe de pays africains s’était mis d’accord il y a quelques mois pour proposer outre la RDC, l’Angola, le Nigeria et le Sénégal afin d’occuper les sièges alloués au continent. L’Angola a recueilli 187 votes, le Nigeria 185 et le Sénégal 188.

Outre ceux-ci, les autres membres de l’Assemblée élus sont l’Afghanistan, l’Australie, le Chili, le Mexique, le Népal, le Pakistan, le Pérou, le Qatar, la Slovaquie, l’Espagne et l’Ukraine.