Dans un communiqué publié jeudi 01 décembre, l’armée congolaise a accusé le M23 d’avoir massacré 50 civils dans le territoire de Rutshuru, dans l’est de la République démocratique du Congo et d’avoir violé le cessez-le-feu obtenu au sommet de Luanda du 23 novembre.

Le dernier cas en date est celui de 50 civils congolais lâchement assassinés mardi à Kishishe », village situé à environ 70 km au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a ajouté le porte-parole de l’armée, le général Sylvain Ekenge.

Tandis que les Forces armées de la RDC (FARDC) « observent scrupuleusement le cessez-le-feu conformément à la décision des chefs d’Etat » prise à Luanda, assure en outre le porte-parole, « l’armée rwandaise et ses supplétifs » du M23 ont attaqué jeudi leurs positions à Kalima, dans la même région.

Depuis que le M23, une ancienne rébellion tutsi vaincue en 2013, a repris les armes en fin d’année dernière, Kinshasa accuse le Rwanda de le soutenir, de l’armer et même de combattre à ses côtés, ce que Kigali dément.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker