Les chercheurs du Projet d’Application des Medias Sociaux et Droits Humains (MS&DH) de l’Institut de recherches des droits de l’homme (Irdh) estime qu’il est important de documenter les atteintes ou toute forme de violence à la liberté de la presse, publiées dans les réseaux sociaux.

Dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD, en ce 03 mais, où le monde entier célèbre la journée internationale de la Presse, Irdh a pour objectif d’encourager les citoyens à exprimer leurs opinions à travers les nouvelles technologies de communication et de l’information, rappelle qu’il est aussi important de documenter les cas de violence contre des personnes ayant publié une information ou exprimé une opinion sur son site web, son blog personnel, sa page Facebook ou son compte twitter.

A en croire son directeur général, Hubert Tshisuaka Masoka, en cette journée internationale de la liberté de la presse, les statistiques d’atteintes à la liberté de la presse se limitent aux abus contre les professionnels des medias que sont les journalistes des medias traditionnellement connus : Journaux papiers, Radio et Télévision.

Or, souligne-t-il :

« à l’heure actuelle, en complément desdits medias traditionnels, les citoyens produisent beaucoup d’informations à travers les medias sociaux, blogs personnels, Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram, WhatsApp ».

Pour ce faire, les chercheurs des MS&DH recommandent d’étendre la documentation des atteintes à la liberté de la presse aux nouveaux medias.