La Société chinoise Xiang Jiang Mining est principalement accusée de polluer les eaux de la rivière Aruwimi en amont comme en aval par l’activité intense de plusieurs dragues robotisées dont sept dans le périmètre minier de Bangelema Mongandjo.

La vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et développement durable Eve Bazaiba a, à l’issue d’une réunion du comité restreint de sécurité tenue à Basoko, chef-lieu du territoire de Basoko dans la province de la Tshopo, où elle séjourne depuis plusieurs jours pour une mission, décidé de l’évacuation immédiate de ces dragues sur la rivière.

Le constat établi par la patronne de l’Environnement est plus qu’alarmant, souligne le service de communication de ce ministère.

Une activité d’exploitation minière dont l’or alors que cette entreprise ne détient que le permis de recherches dûment retiré par le Ministère des Mines.

Plus grave encore, poursuit la même source, aucune étude d’impact environnemental n’a été menée et les clauses signées frauduleusement avec la population locale n’ont jamais été respectées.

Des chinois non en règle exploite la RDC

Dans son inspection, Eve Bazaiba constate une présence irrégulière de ces sujets chinois. La plupart d’aucun document de l’immigration.

Devant la gravité des faits et pour la protection des populations victimes, Eve Bazaiba qui après le constat des faits corroborés par la population locale, décide de l’évacuation immédiate de toutes les dragues robotisées. Ces dragues devront être ramenées à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

Violation des réglementations, les chinois paient cash.

En plus de la décision du comité restreint de sécurité, cette entreprise devra payer les pénalités pour avoir violé la réglementation en vigueur en matière de l’exploitation minière.

Xiang Jiang Mining doit aussi procéder à l’indemnisation des populations locales victimes et aussi restaurer l’environnement gravement entamé par le fait de leurs activités illicites.