Katembo Kombi Janvier, journaliste à la radio Moto Oicha chef-lieu du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu a échappé de justesse à une justice populaire ce mardi 2 mars.

C’était aux environs de 10 heures locales pendant que qu’il couvrait une activité au stade de Mbimbi, commune d’Oicha.

Selon Pascal Muhindo Mapenzi, de radio Moto Oicha qui nous a livré l’information, le confrère tournait son reportage après l’atterrissage d’un hélicoptère de la MONUSCO dans ce stade situé près de l’école primaire Mbimbi.

Pris par la panique, les écoliers et des jeunes sont venus s’attaquer aux casques bleus qui venaient d’atterrir dans ledit stade.

La même source précise que ces élèves ne savaient rien de la présence des casques bleus en pleine journée dans cette école. La police est venue disperser les manifestants à coups de balle. C’est alors que le journaliste KOMBI est arrivé, après le décollage de l’hélicoptère. Il cherchait à comprendre ce qui s’est passé. Sur le lieu, il a trouvé une population en colère qui lui a interdit toute interview avec un chef local qu’il a trouvé au même lieu. La foule en colère l’a menacé de mort, a expliqué le directeur de cette radio.

« La police n’étant plus sur le lieu, il a été assimilé à un agents de la MONUSCO. Il a même été accusé complice de ce qui venait de se passer. Il dit avoir reçu beaucoup de jets de cailloux sur sa figure. Cette dernière présente plusieurs blessures. La foule en colère l’a poursuivi jusqu’au lieu où cherchait à se sauver. Les manifestants criaient: ‘tuons-le, tuons-le », a ajouté Pascal Muhindo Mapenzi.

Au finish, le journaliste a eu la vie sauve, par l’intervention d’autres jeunes parmi les manifestants.