Les Casques bleus du contingent chinois de la MONUSCO ont quitté le pays ce mardi, après plus de 20 ans de service en République démocratique du Congo,

« Depuis 2003, le contingent chinois a contribué à renforcer les infrastructures de la province grâce à une série de projets, dont l’achèvement de plus de 580 projets d’ingénierie, la réparation de 1 800 kilomètres de routes, la réhabilitation de plus de 80 ponts et la construction de 20 héliports. Leur contribution a facilité la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO dans la région », déclare Bintou Keita, la cheffe de la Mission onusienne.

Selon elle, le désengagement de la MONUSCO du Sud-Kivu ne signifie pas le départ des Nations Unies de la RDC. « Mais qu’il représente plutôt une reconfiguration de la présence des Nations Unies pour continuer à soutenir le peuple et le gouvernement de la RDC », précise-t-elle.

La MONUSCO va continuer à collaborer avec les autorités congolaises dans l’exécution du plan de désengagement, garantissant un retrait ordonné, responsable et durable de la mission de la RDC, a souligné Bitou Keita.

« Après le départ de la Mission de maintien de la paix, les agences, fonds et programmes des Nations Unies poursuivront leur soutien conformément à leurs mandats, tandis que le gouvernement congolais assumera la responsabilité de la protection et de la sécurité des civils », a-t-elle rappelé.

En décembre dernier, le Conseil de sécurité a décidé de proroger, pour un an, jusqu’au 20 décembre 2024, le mandat de la MONUSCO, tout en décidant d’initier son « retrait progressif, responsable et durable » du pays. Le Conseil a décidé notamment que la MONUSCO retirera sa force de la province du Sud-Kivu d’ici à la fin avril 2024 et limitera son mandat aux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri de mai 2024 jusqu’à la fin de la période couverte par le mandat actuel.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker