Une délégation conduite par le ministre de la défense et anciens combattants, Gilbert Kabanda, composée des officiers des forces armées de la
République démocratique du
Congo, des députés, des
sénateurs séjourne à Goma depuis le week-end dernier pour évaluer la situation de l’état de siège.

Après 12 prorogation de cette mesure par l’Assemblée nationale et le Sénat, le numéro 1 de la défense et anciens combattants effectue une visite dans cette partie du pays pour palper du doigt la réalité sur terrain.

D’après Gilbert Kabanda au cours de cette mission la population aura une occasion d’émettre son point de vue également sur l’état de siège, destiné à leur sécurité.

 » Pendant cette évaluation, la
population du Nord-Kivu aura
l’occasion de donner son
point de vue sur l’évolution
de l’état de siège qui divise
l’opinion. J’invite la population du
Nord-Kivu à participer à
travers ses forces vives à
cette évaluation car la
population est invitée à
donner son point de vue sur
la façon dont l’état de siège
fonctionne  » a-t-il déclaré

Lors de son allocation, il a appelé la population de cette contrée à conjuguer ensemble leurs efforts, en vue d’arriver à atteindre le but de l’état de siège, qui est l’éradication totale de l’insécurité dans ces deux provinces, notamment le Nord-Kivu et l’Ituri.

‘’J’appelle les parties
prenantes à une franche
collaboration pour voir
comment comme un seul
homme atteindre les objectifs
fixés d’avance dont
l’éradication de tous les
groupes armés et le retour
de la paix le plus vite
possible.
« , a-t-il ajouté.

Depuis l’instauration de l’état de siège dans ces deux provinces le 06 mai de l’année en cours par le Président de la République, Félix Tshisekedi, les groupes rebelles ont intensifié les attaques dans plusieurs localités de ces deux provinces.

Vingt-deux civils ont été tués dimanche 28 novembre dans une nouvelle attaque contre un camp de déplacés en Ituri, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo, moins d’une semaine après une attaque similaire ayant fait 29 morts sur un site voisin, selon la Croix-Rouge locale.

Prorogé déjà douze fois, le
bilan de l’Etat de siège est
jugé des diverses manières par la population et quelques autorités du pays.