Dans un message de vœux, à l’occasion des festivités de fin d’année, l’opposant congolais, Martin Fayulu a peint un tableau récapitulatif et sombre de la gestion du pays, depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Antoine Tshisekedi.
De la situation sécuritaire à l’est du pays, en passant par la gratuité de l’enseignement et le processus électoral, le candidat malheureux à la dernière présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) a trouvé de mots justes pour tacler le régime Tshisekedi.
Concernant la question sécuritaire, Fayulu Madidi qualifie d’échec l’état de siège mis en place en mai dernier par le président congolais. Ce, avant de préconiser la délocalisation du Camp militaire Kokolo. » Le déménagement du camp Kokolo de Kinshasa à Beni. Celui-ci devrait non seulement être le plus grand camp militaire du pays, mais aussi, accueillir une Force Spéciale d’intervention militaire », a-t-il déclaré.
S’agissant des élections, le leader de Lamuka en a une fois encore appelé aux réformes électorales consensuelles, notamment la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui, selon lui, est une voie pour un scrutin transparent et apaisé. « Nous devons dégager un consensus pour organiser des élections transparentes, crédibles,
impartiales et apaisées. C’est là tout le sens de notre combat pour des réformes électorales consensuelles notamment celles de la dépolitisation de la CENI (…) ».
Au sujet de la gratuité de l’enseignement de base, le président de l’ECIDé ne fait aucune langue du bois. Il s’agit d’un échec total, signe-t-il.
« L’échec patent de la gratuité de l’enseignement de base qui nous ramène à la case de départ : la contribution des parents aux frais de scolarité a été restaurée, la qualité de l’enseignement est en dégradation continue et les enseignants sont mécontents ».
Dans le même ordre, celui qui se fait appeler président élu s’en prend pour la énième fois à la gestion chaotique du pays par le régime Tshisekedi. Il a une fois encore dénoncé le hold-up électoral du 30 décembre 2018, ainsi que la taxe RAM, qu’il qualifie d’escroquerie.
» Du Congo Hold-up, en passant par le Hold-up électoral de 2018, au programme de 100 jours, et à l’escroquerie du RAM (…), notre pays est saigné à blanc par une minorité d’opportunistes, sans foi ni loi, dont la seule vocation est l’enrichissement illicite « , a-t-il dénoncé.
Martin Fayulu a également accusé les confessions religieuses de fédérer le détournement des deniers publics.