Au cours de son Assemblée générale d’évaluation de l’année 2021 tenue dans la ville de Kamituga, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI), a passé en revue la situation de la gouvernance dans le territoire de Mwenga et dans la ville de Kamituga au Sud-Kivu.

Cette structure citoyenne dénonce la persistance de l’insécurité, les arrestations arbitraires, les conditions inhumaines de détentions dans les prisons et cachots, les incendies à répétition, des braquages des véhicules et de cas de justice populaire.

Ci-dessous le bilan dressé par la NDSCI :

• Vol à mains armées 68 cas enregistrés
• Vol simples 97 cas enregistrés
• Banditismes et criminalités : 18 cas dans la ville de Kamituga et 5 cas dans le territoire de Mwenga
• Accidents de mines morts : 47 cas à Kamituga et 25 en territoire de Mwenga
• Incendies 14 cas de répétition des incendies enregistrés
• Catastrophes naturelles : séisme qui a ravagé 500 maisons en juin
• Accidents routiers : 153 cas pour les motos et 8cas de véhicules
• Les corps sans vie : 18 cas présentant de signes d’étranglement
• Noyade : 19 cas dans le territoire
• Pendaison : trois morts
• Justice populaire : 2 cas dont l’un à mazozo
• Condition de détention : pas de toilettes, pas de soins, les cellules non réparties, manque de nourriture, mort : deux décès enregistres
• Arrestation arbitraire : 115 cas par les policiers et 35 cas orchestrés par les militaires
• Torture : 20 cas policiers et 5 cas par les militaires.

Sur le Plan Social, cette structure a noté la Misère de la population causée par la taxe RAM, manque d’eau potable et surfacturation par la REGIDESO « la population est aussi victime de la gérance de la centrale de MUNGOMBE car on n’a plus d’énergie électrique ».

Il sied de signaler que, cette Assemblée fénérale s’est tenue en présence du Rapporteur et Porte Parole Provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile Sud – Kivu, Monsieur Alain Mutiki.

Kinshasa, mégalopole de la République démocratique du Congo, célèbre la première journée du nouvel an par des réveillons dans les bars, bistrots et dans les églises. Deux après l’apparition de la pandémie de Covid-19 l’ambiance n’est plus la même.

Si en 2021 il n’y avait pas de réveillons à Kinshasa, en 2022 ça ne sera pas le cas. Mais tout le monde n’aura pas ce privilège. Selon les autorités urbaines ne peut tenir une veillée de prière ou un réveillons dans les bars, terrasses et bistrots que le pasteur ou le tenancier qui a reçu une dérogation de l’hôtel de ville.

Dans le cas contraire, « les contrevenants seront interpellés et leurs matériels leurs seront ravis » indique Sylvano Kasongo Commissaire provincial de la police de Kinshasa. Dans l’entre temps, des voix s’élèvent pour dénoncer une décision qui frise le favoritisme.

Outre cette mesure, les autorités urbaines ont décrété une courtoisie routière. Aucun engin roulant ne sera inquiété sauf, dit le général Kasongo, s’il ne respecte pas le code de la route (brûlé les feux de signalisation ou rouler à contre bande).

Deux éléments du groupe armé du colonel déserteur Makanika ont été tués par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). C’est ce qu’a annoncé le major Dieudonné Kasereka, Porte-parole des opérations Sukola 2 sud Sud-Kivu.

Selon l’armée, ces deux rebelles ont été tués à l’issue d’une contrattaque lancée par les FARDC depuis le mardi 28 décembre dans l’après-midi.

Le Major Dieudonné Kasereka renseigne qu’au cours de cette opération, le corps du colonel FARDC Yaoundé tué à la veille dans les affrontements a aussi été récupéré mais décapité.

« Le village Kamombo, quartier général du colonel déserteur Makanika a été reconquis par les FARDC mardi; après une attaque meurtrière des groupes armés Makanika, Twirwaneho et leurs alliés étrangers ayant conduit à l’occupation de ce village avec 3 autres le 27 décembre dernier », explique le porte-parole de l’armée dans la zone.

La même source ajoute que deux rebelles ont été neutralisés le même mardi et 3 armes AKA47 récupérées par les FARDC.

Le secteur opérationnel sukola2 sud sud kivu, dénonce les tueries à grande échelle perpétrées par Makanika, Twirwaneho, Android et leurs alliés étrangers, dans les territoires d’Uvira, Fizi et Mwenga; sous prétexte de protéger leurs communautés.

La collaboration des forces armées entre l’Ouganda et la RD Congo dans la partie Est du pays, a réussi à saisir « Kambi Ya Yua », l’une des principales bases, anciennement occupée par les rebelles ADF dans cette contrée.

Selon le lieutenant-colonel Roland Kakurungu, porte-parole adjoint de l’armée ougandaise, il y’a une prouesse malgré la persistance de l’insécurité qui s’alimente par les attaques de l’ennemi.

Il a indiqué que, ce coin abritait plus de 600 rebelles ADF. Une des grandes occupations des rebelles et leurs familles, finalement récupérée par les forces armées congolaise et ougandaise, après une opération qui a durée près d’un mois.

 » Nous avons effectué des frappes aériennes et des tirs d’artillerie pour libérer ce camp. L’opération a commencé le 30 novembre et s’est conclue le 24 décembre. Il y a eu de la résistance des rebelles, mais nous avons pu les maîtriser  », explique-t-il.

Dans son élan, il a ajouté que, cette récupération représente un pas stratégique dans la mesure où, c’est dans cette base que le planning, et la coordination des opérations des rebelles contre la population de la RDC, étaient tenus.

Sur le champs, des matériels ont été saisis par les forces conjointes de l’UPDF et les FARDC, notamment deux mitrailleuses, 600 cartouches, ainsi que des matériels pour fabriquer des bombes.

Au final, le porte-parole de l’armée ougandaise, a indiqué avoir renforcé la vigilance dans les villes afin d’empêcher les rebelles de se rassembler et de se déplacer, avant d’ajouter que l’un des plus gros problèmes reste celui de compter que sur la population, car certains ADF vivent dans les communautés.

 »Nous avons pu reprendre la plupart des bastions des ADF, notamment dans le Nord-Kivu et la province de l’Ituri. Nous avons pu également mobiliser les populations locales, car le plus gros problème c’est que les ADF se cachent parmi ces communautés  », a-t-il conclu.

Jeff Uyang Ulyera, ancien Directeur général de la Direction générale des recettes de la province de l’Ituri ( DGRPI), a été condamné à 8 ans de travaux forcés par le tribunal militaire de garnison de l’Ituri, dans sa décision rendue publique ce mercredi 29 décembre 2021.

Arrêté depuis plusieurs jours déjà, il lui est reproché le détournement des fonds publics, ainsi que le paiement des frais d’instance de l’ordre, évalué à 750.000 FC.

«Dit établie en fait comme en droit, l’infraction du détournement des deniers public, cas de 10.000$, 4.600$ et 20 millions de francs congolais mise à sa charge. En conséquence, le condamne à 8 ans de travaux forcés », a déclaré le président de cette juridiction, le Lieutenant Colonel Ndemba Olungu.

Signalons enfin, qu’au cours de cette audience publique, le tribunal a prononcé également l’acquittement pour tous les cinq autres prévenus pour insuffisance des preuves et doute. Il s’agit de Guillain Lobeya, chef de l’inspection provinciale des Finances, Samy Jakonga Ugoyurwoth, Delphin Kazana Aroy, Mugenyi John et Mananu Lotsima Jean, tous été remis en liberté.

Monseigneur Tharcisse Tshibangu Tshishiku, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi en République démocratique du Congo est décédé ce mercredi 29 décembre, aux Cliniques universitaires de Kinshasa, de suite d’une maladie.

L’information est confirmée par plusieurs sources proches de l’Eglise catholique, notamment celles de la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO.

Né à Kipushi, dans l’actuelle province du Haut-Katanga, République démocratique du Congo, le 23 avril 1933, originaire de Ngandajika, Kasaï Oriental, Tharcisse a fait ses études primaires dans sa ville natale Kipushi, auprès de la paroisse Sainte Barbe, et cela de 1939 à 1944. Il poursuit ses études secondaires et les humanités gréco-latines au petit séminaire de Kapiri-Kakanda, qui était dirigé par les pères bénédictins (1945-1951).

Poursuivant le cursus en vue du sacerdoce, Tshibangu va aller étudier la philosophie et la théologie au Grand séminaire de Baudouinville (1951-1957), actuel Moba, en province du Tanganyika, tenu par la Société missionnaire d’Afrique (SMA), autrement les Pères Blancs.

Avec l’accord de son Évêque, le jeune séminariste Tshibangu se rendra à Kinshasa, pour poursuivre des études universitaires à l’Université Lovanium de Kinshasa (actuelle université de Kinshasa) où il obtint une licence en théologie (1957-1959).

En 1965, il est nommé professeur à la même université. Prélat de sa sainteté le Pape Paul VI et vice-recteur de l’université Lovanium, il devient évêque auxiliaire de Kinshasa en 1970.

Recteur de l’université Lovanium de 1967 à 1971, il est recteur de l’université nationale du Zaïre de 1971 à 1981. Et depuis, il a exercé les fonctions e Président du conseil d’administration des universités du Zaïre.

Évêque émérite du diocèse de Mbuji-Mayi depuis le 1er août 2009, Tatu Tharcisse avait continué à servir fidèlement, avec le sens de responsabilité qui l’a toujours caractérisé, le Congo et l’Afrique.

En tournée dans le Grand Kasaï, le président de la République Félix Tshisekedi est arrivé à Kabinda, chef-lieu de la province du Lomami, en début de soirée de mardi 28 décembre.

Selon le service de communication de la présidence, à son arrivée le premier citoyen du pays a été accueilli par une foule enthousiaste, devant laquelle il a adressé une brève allocution.

Dans son adresse, renchérit la même source, il a rappelé sa détermination de mettre en place le programme de construction des infrastructures nécessaires au développement de la province.

« Accueilli par une foule enthousiaste rassemblée au centre-ville de Kabinda, le chef de l’Etat s’est adressé à la population dans une brève allocution. Il a rappelé le programme de construction des infrastructures nécessaires au développement de la province », a-t-on indiqué.

Peu après, Félix Tshisekedi a eu des échanges avec les délégations de notables locaux notamment, les politiques, les religieux et les coutumiers.

Les veillées de prière qui auraient eu lieu la nuit du 31 décembre 2021 au 1er janvier 2022, sont suspendues. Tél est le contenu d’un communiqué rendu public ce mardi 28 décembre 2021, et signé par le Commissaire Supérieur Principal Kabeya Makossa François, maire policier de la ville de Goma.

Dans ce document, le maire de Goma, note qu’il est interdit à toute conffession religieuse de cette ville, d’organiser la veillée de prière la nuit du 31 décembre 2021, sur toute l’étendue de cette ville, pour des raisons sécuritaires.

« […] Porte à la connaissance de tous les responsables des confessions religieuses, toutes tendances confondues, qu’aucune activité de veillée, de prière de quelque nature que ce soit, n’est autorisée sur toute l’étendue de la ville de Goma, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2022 et ce, pour des raisons d’ordre sécuritaire, […], », lit-on dans ce communiqué.

Le numéro un de la ville volcanique, met en garde contre ceux qui tenteront de s’opposer à cette décision, qui vise à prévenir la population contre toute éventualité.

Ferdinand Kambere, très proche de Joseph Kabila et secrétaire permanent adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), sera bientôt fixé sur son sort dans une affaire qui l’oppose à la justice congolaise.

Il reste détenu à la prison centrale de Makala, celà malgré le retrait de la plainte déposée contre lui par Ardent Kabambi.

Il s’agit là de la confirmation, mardi 28 décembre 2021, du Tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe, qui vient de rejeter en appel, la demande d’une liberté provisoire formulée par ses avocats. Sur ce, le proche de Joseph Kabila sera donc jugé dans les prochains jours.

Pour rappel, Ferdinand Kambere a été transféré à la prison centrale de Makala le 21 décembre dernier. Il est poursuivi pour coups et blessures volontaires sur son camarade du parti, Ardent Bukasa Kabambi.

Le récent arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire ( ESU) Muhindo Nzangi, portant désignation et nomination des membres des comités de gestion de quelques établissements de l’ESU vient d’être sursis.

Telle est la décision prise par le Premier ministre, Sama Lukonde, dans un communiqué rendu public ce mardi 28 décembre.

Dans ce document signé par le directeur de cabinet de la Primature, il est indiqué que cette décision s’inscrit en vue de permettre une dernière harmonisation des vues, avec le ministère de tutelle.

 » Le Premier ministre, chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a demandé la surséance de l’exécution dudit arrêté jusqu’à nouvel ordre, afin de permettre une dernière harmonisation de vues avec Monsieur le ministre de l’Enseignement dupérieur et universitaire », indique le document.

Ce faisant, ajoute la même source, toute remise et reprise entre les membres sortants et entrants des comités de gestion concernés par ledit arrêté est reportée.

Après qu’un kamikaze ait activé et explosé une bombe artisanale le samedi 25 décembre dernier, causant des dégâts conséquents, le gouvernement a décidé de renforcer les mesures sécuritaires pour protéger les habitants de cette ville.

Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a demandé la population de faire confiance aux actions du gouvernement.

Face à cette attaque terroriste, le gouvernement a
annoncé une série de
mesures prises par les autorités du pays pour
stopper tout élan de
dérapages. Parmi ces
mesures, figurent le
durcissement du couvre-feu, qui a été ramené de
21 heures à 19 heures, le renforcement
des patrouilles ainsi qu’une série d’enquêtes
musclées.

Outre la ville de Beni, au Nord-Kivu, qui désormais connaît le couvre-feu à 19 heures, les autres villes, notamment Goma, Butembo, etc. le couvre-feu a été ramené à 20 heures.

En parallèle avec ces mesures préventives, Patrick Muyaya Katembwe a aussi annoncé
l’installation de plusieurs
check-points pour contrôler la
circulation des biens et des
personnes, afin de limiter au
maximum la mobilité des rebelles ADF.

Dans son élan, il a souligné que de tels attentats qui ont perturbé une fois de plus la population de ce coin du pays, ne va pas entraver la détermination du président de la République, Félix Tshisekedi quant à sa mission de restaurer la paix dans la grande partie Est du pays.

 » Ces actes d’une rare
violence, n’arrêteront pas le
chef de l’Etat dans son élan
pour restaurer la paix « , a-t-il
martelé.

Enfin, Patrick Muyaya a affirmé qu’un mécanisme d’accompagnement a été mis
en place afin d’assister des victimes de ce drame.