Le Président de la République a effectué, lundi 27 décembre, une visite de travail à la société ANHUI CONGO Sarl, une société d’investissement Minier.

Le Chef de l’État a écouté les revendications sociales des ouvriers de la SACIM et il a exhorté leurs dirigeants d’améliorer leurs conditions de travail afin de permettre la paix sociale et le développement de la communauté locale.

Enfin pour calmer la tension entre la SACIM et la Miba, le Président Tshisekedi a décidé la mise en place urgente d’une commission paritaire regroupant les différents acteurs concernés par le conflit sur l’exploitation du site Kimberlytique appartenant à la Miba.

Les forces vives et sociales de la province du Sud-kivu appellent la population de toute la province à rester à la maison ce mardi 28 décembre 2021. Ce, pour s’opposer catégoriquement à ce qu’elle qualifie de procédure de balkanisation du pays.

Dans une communication à la presse ce lundi 27 décembre, Adrien Zawadi, président de la société civile du Sud-Kivu a fait savoir que cette journée « province morte » vise à dénoncer aussi l’insécurité grandissante et la récurrence des massacres à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

La société civile dénonce en outre, l’exploitation illicite des ressources minières de la RDC. Par ce geste, elle veut solidariser avec les populations du Nord-Kivu et de l’Ituri, victimes des massacres et insécurité chroniques.

« Cette action citoyenne n’est nullement pas une attitude de xénophobie, encore moins de manque d’hospitalité envers ces groupes étrangers, mais il s’agit plutôt d’un message clair à l’intention des institutions internationales et des nations du monde entier, dont l’inaction encourage, d’une manière ou d’une autre, la situation chaotique que traverse l’est de la RDC« , a-t-il fait savoir.

De son côté, le gouvernement provincial du Sud-Kivu appelle la population de vaquer paisiblement à leurs occupations et ne pas se laisser emporter par les messages qui circulent sur les réseaux sociaux.

Le ministre provincial de l’urbanisme et habitant, Jérémie Basimane fait savoir à travers un communiqué la veille, qu’il n’est pas impérieux d’organiser une telle journée au Sud-Kivu vue la situation socio-économique de la population, surtout en cette période de festivité de fin d’année.

Katembo Cyprien âgé de 70 ans, cadre de base et chef d’avenue Itebero, quartier Mabanga-Nord qui s’est donné la mort par pendaison la matinée de ce lundi 27 décembre 2021, non loin de l’église adventiste du coin, dans la commune de Karisimbi, en ville de Goma.

D’après les informations à notre possession, l’homme a été retrouvé pendu chez lui à la maison, et jusqu’ici, les circonstances de ce suicide ne sont élucidées, a dit à la presse, le président du conseil des jeunes dans la commune de Karisimbi.

Claude Rugo regrette la disparition de cette grande personnalité, que vient de perdre cette entité.

Selon lui, des investigations sont en cours pour savoir la cause de l’incident malheureux, qui vient de laisser un choc aux habitants de Itebero, de Mabanga-Nord et de la ville de Goma, a-t-il ajouté.

Depuis mardi 21 décembre 2021, plus de septante-quatre mille déplacés installés sur le site de Roo, territoire de Djugu, en province d’Ituri ont bénéficié d’une assistance en vivres du Programme alimentaire mondiale (PAM). Une assistance qui permet à ces déplacés de bien passer les festivités de fin d’année.

Ces vivres, distribués par l’ONG Samaritan Purse, étaient constitués de farine de maïs, de haricots, d’huile végétale, du riz et de sel.

Le responsable de ce site, Aimée Dz’rodjo, a affirmé que cette aide vient remettre du sourire sur le visage des déplacés dont la plupart peinent encore à nourrir leurs enfants. Cette assistance permet à tous les déplacés de bien passer les festivités de fin d’année. Quelques jours avant, c’est le programme des promotions de soins de santé primaires (PPSSP), une ONG locale qui avait procédé à la distribution d’autres biens à plus de cinq mille ménage qui avaient été contraints de quitter leurs villages à cause de l’insécurité.

Il sied d’indiquer que ce dont rentre dans le cadre du projet « Réponse Rapide », qui bénéficie du financement de l’UNICEF.

L’ancien Premier ministre congolais, Adolphe Muzito est de ceux qui ont donné la voix pour condamner avec fermeté l’attentat à la bombe, enregistré en pleine célébration de la fête de nativité de Jésus, soit le samedi 25 décembre dernier, en ville de Beni, au Nord-Kivu.

Dans une publication consultée ce lundi 27 décembre, par Kt.cd votre média, Adolphe Muzito s’est refusé toute langue de bois. Condamnant les tueries dues à l’explosion de cette bombe dans cette ville, il soutient que cet attentat traduit les limites de l’état de siège que l’on reconduit invariablement sans tenir compte du ras-le-bol des habitants de ce coin.

 » Engagé dans la lutte pour la reconquête de la souveraineté par le peuple, je considère que cette attaque terroriste traduit l’insécurité qui a élu domicile dans l’Est du pays que seul un gouvernement émanant véritablement de la volonté populaire telle qu’issue des urnes peut juguler. Cet attentat marque aussi les limites de l’état de siège que l’on reconduit invariablement sans tenir compte du ras-le-bol exprimé par les populations locales», a-t-il déclaré.

Rappelons qu’au lendemain de cette attaque, soit le dimanche 26 décembre, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, avait soutenu que l’attentat de Beni, ne peut ébranler l’engagement du président Tshisekedi et du gouvernement congolais, encore moins la détermination des forces loyalistes et les services de sécurité, à combattre jusqu’à la dernière énergie tous ceux qui troublent la paix en République démocratique du Congo.

Des hommes en uniformes et lourdement armés sont signalés depuis le jeudi 23 décembre dernier à Kitemesho village de Lemera, en territoire d’Uvira. L’alerte a été faite par l’Association de la paix aux enfants vulnérables, orphelins et veuves (APEVOV) dimanche 26 décembre 2021.

Selon cette structure, ces hommes armés prennent la direction du groupement de Lemera, vers les moyens plateaux de Bwegera, en chefferie de Bafuliru, territoire d’Uvira.

La même source indique que, ces hommes lourdement armés et en uniforme contraire à celle des FARDC, se sont installés à Kahanda, sur une montagne communément appelée Kabumenge. Tout ceci se passant sous l’œil impuissant des FARDC, ajoute cette structure.

Du côté de l’armée, l’information n’est pas confirmée. Le porte-parole des opérations sukola 2 Sud-Kivu, indique que l’armée n’a pas encore reçu un tel rapport venant de ces hommes sur terrain.

Sans donner plus de détails, le major Dieudonné Kasereka ajoute que l’armée l’a apprise comme tout le monde sur les réseaux sociaux mais n’hésitera pas de communiquer une fois qu’elle sera officiellement saisie.

Il side de signaler que, ces hommes armés ont été aperçus depuis jeudi dernier vers Lemera, traversant et s’installant dans des bâches sans qu’ils ne soient inquiétés par personne. Cela, malgré les multiples alertes des habitants de cette contrée.

Le gouvernement congolais n’est pas resté indifférent après l’explosion qui s’est produite le week-end dernier, soit le samedi 25 décembre, en ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Lors d’un briefing animé dimanche 26 décembre dernier, conjointement avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya a renseigné que le bilan provisoire fait état de 8 morts et 20 blessés.

« (…) C’est grâce à la vigilance du vigile que le nombre de victimes a été moins que ce qu’ont préconisé les commanditaires, car il a empêché ce terroriste de se faire exploser à l’intérieur de ce bar.
Difficile de déterminer l’identité de l’assaillant car son corps a été déchiqueté, les enquêtes sont en cours et donneront plus d’éléments sur ce drame », a-t-il indiqué.

Pour faire face à ce phénomène et extirper l’ennemi, le gouverneur militaire Constant Ndima a fait savoir que plusieurs mesures ont été préconisées entre autres, la constitution des unités des FARDC et de la police destinées à la défense des villes, constitution de checkpoint pour contrôler le mouvement de citoyen et leurs biens, de bouclages sont organisés.

D’autres mesures sont, la saisie des armes prohibées, organisation de patrouilles pédestres et motorisées , mise en place du couvre-feu qui est ramené à 19h au lieu de 21h à Beni et à 20h pour les villes de Goma et Butembo ainsi que le renforcement des opérations sur le terrain avec le renfort en unités de canines.

Rassurant que tout les blessés reçoivent des soins médicaux, le porte-parole du gouvernement a affirme que  » nous faisons face à un terrorisme islamique car nous avons plusieurs éléments qui vont dans ce sens « .

Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Muhindo Nzangi a, à travers un arrêté rendu public samedi dernier, nommé un nouveau comité de gestion à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et la Communication (IFASIC).
Selon cet arrêté, ce comité de gestion est composé de :

• Professeur Jean Kambayi Bwatshia (Recteur) ;
• Professeur Arthur Yenga (secrétaire général académique) ;
• Professeur Déogracias Nemegabe Muegekwa (secrétaire général chargé de la recherche) ;

Professeur Madeleine Mbongo Pasi (secrétaire général administratif) et ;

• Jean Trésor Mbatsho Kahindo (administrateur du budget ).

Il sied de noter que ce comité de gestion remplace celui que dirigeait le professeur Munkeni Lapess.

Après qu’un kamikaze ait tué au moins cinq personnes en faisant exploser sa bombe, samedi 25 décembre à Beni au Nord-Kivu, le Président de la République Félix Tshisekedi a promis de traquer et d’anéantir les responsables de ce meurtre à bombe artisanale.

Selon la communication du chef de l’État, ce dernier, a d’emblée présenté ses tristes mémoires aux personnes ainsi qu’aux familles frappées par cette opération meurtrière, avant d’affirmer que les autres de cette hécatombe seront traduits en justice et répondront de leur actes.

 » Le Président Tshisekedi promet que ces crimes ne resteront pas impunis et que leurs auteurs seront traqués et anéantis. Le Chef de l’État salue la mémoire des victimes et présente ses condoléances aux familles éprouvées  » a noté la communication de Félix Tshisekedi.

Le général de brigade Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, a fait un bilan de 6 personnes tuées dont le Kamikaze.

« Le kamikaze, empêché par les vigiles d’accéder au bar bondé de clients, a activé la bombe à l’entrée. Le bilan encore provisoire fait état de six morts, dont le kamikaze, et 13 blessés admis dans les hôpitaux », a écrit le général de brigade Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, dans un communiqué attribuant l’attaque aux ADF.

Pour sa part, le gouvernement a relevé que les services de sécurité ont été déployés sur terrain et les premières mesures ont été prises. Sans donner plus des détails, le porte-parole du gouvernement et communication de médias, Patrick Muyaya a affirmé que les informations supplémentaires quant à cette annonce, suivront incessamment.

Les autorités provinciales, ainsi que le gouvernement Ougandais qui exercent mutuellement les opérations militaires dans cette contrée, en vue d’éradiquer l’insécurité dans cette zone, accusent les rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF) d’avoir menées cette opération.

Par ailleurs, la diplomatie américaine a également condamné cette attaque suicide, en pleine festivité de Noël et veut voir les responsables être traduits également en justice.

 » Cette attentat terroriste odieux le jour de Noël ne dissuadera pas ceux qui sont déterminés à ramener la paix à Beni et au peuple de l’Est. Les lâches responsables doivent être traduits en justice. Mes plus sincères condoléances aux familles touchées  » a écrit l’Ambassadeur américain en RDC, Mike Hammer.

Au moins cinq personnes ont été tuées, samedi, dans l’explosion de la bombe d’un kamikaze, devant un bar de la ville de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.

Plusieurs personnes mortes et des blessés graves, c’est le bilan d’une nouvelle explosion d’une bombe artisanale survenue ce samedi 25 décembre 2021 dans la ville de Beni, en province du Nord-Kivu.

Selon les sources locales, c’était aux environs de 18:45 quand les clients ont été surpris par cette bombe dans le bar « Inbox », non loin du bar resto « Ishango » en plein centre ville, pendant qu’ils célébraient Noël. Les mêmes sources rapportent qu’à l’heure actuelle, 7 corps sans vie ont été enlevés des décombres et plusieurs autres personnes blessées.

Aucun bilan officiel n’est encore signalé, mais le maire policier de la ville de Beni a, au cours d’une communication en début des heures vespérales appelé ses administrés au calme et à la retenue.

Une opération intervenue pendant que les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et l’armée ougandaise (UPDF) opèrent conjointement dans la région pour traquer les rebelles de l’ADF qui sèment la terreur dans cette région de Beni depuis plus d’une décennie.

Ce vendredi 24 décembre à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental où il séjourne, le président Tshisekedi a obtenu pardon de ses frères et électeurs du centre de la République démocratique du Congo.

Devant les populations Kasaïennes qui se sont déplacées pour l’accueillir et l’écouter au stade Kashala Bonzola, a sollicité leur vote pour un deuxième mandat à la tête du pays.

 » Je vais vous demander de m voter, je ferai deux mandats, ensuite, je viendrai habiter à Mbuji-Mayi. Vous êtes mon sang-mêlé. Merci pour le pardon que vous m’avez accordé », a-t-il déclaré, avant de leur rassurer qu’il ne peut leur abandonner.

Rappelons que, le président Tshisekedi a entamé depuis ce vendredi sa toute première tournée dans les provinces de l’espace Grand Kasaï. Après Mbuji-Mayi, d’autres villes s’apprêtent à l’accueillir, ont affirmé des sources à la présidence.

Les opérations conjointes entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et l’armée ougandaise produisent des résultats palpables sur terrain. Lancées début décembre 2021, les opérations de traque des combattants rebelles par les armées congolaise et ougandaise se poursuivent à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). À la suite des récents combats, deux bastions rebelles au niveau du parc national de Virunga sont passés aux mains des FARDC et UPDF.
Les forces conjointes FARDC-UPDF.

Il s’agit des bastions Kambi ya Juwa 1 et 2. Il a été rapporté à la presse que deux soldats ont été blessés au cours de ces opérations, l’un de l’armée congolaise et l’autre de l’armée ougandaise.

« Nos troupes ont été en contact physique avec l’ennemi, et malgré la résistance de celui-ci , nous avons réussi à les déloger et à occuper complètement Kambi ya Juwa 1 et 2 », a déclaré le capitaine Antony Mualushay, porte-parole des FARDC dans la région de Beni.

Outre ces détails rendus disponibles, les deux forces armées ont indiqué que le bilan du côté ennemi sera publié après les opérations de recherche et autres opérations de combat qui se poursuivent sur le terrain.

Par ailleurs, le Général major Camille Bombele, Coordonnateur des opérations des deux armées, a échangé jeudi 23 décembre avec le Général Major Kayanja Muhanga, Commandant des troupes ougandaises dans les opérations en RDC.

Les deux officiers supérieurs ont discuté des informations opérationnelles et des stratégies pour lancer l’assaut sur d’autres bastions rebelles ADF déjà identifiés, à en croire les sources militaires qui ont livré cette information. À cette occasion, les deux forces ont réitéré leur détermination à ramener la paix dans la région de Beni.