Plusieurs ressortissants congolais, en provenance des Émirats Arabes unis (Dubaï) seront rapatriés cette semaine. C’est ce qu’a affirmé la ministre d’Etat aux affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza à l’issue d’une séance de travail à la primature le week-end dernier.

Elle a annoncé que près d’un millier des compatriotes sont progressivement ramenés au pays. Cette semaine, des congolais bloqués à Dubaï seront rapatriés à Kinshasa.

‘’Le dossier Dubaï finalisé, il reste ceux de la Turquie, l’Inde, Afrique du Sud et Cotonou‘’, a-t-elle laissé entendre.

La ministre des Affaires étrangères annonce également que le Gouvernement central négocie avec les compagnies aériennes et les autorités de ces pays pour qu’elles ouvrent leurs frontières fermées pour lutter contre la pandémie du COVID- 19.

Selon elle, ces opérations de rapatriement sont retardées suite aux difficultés d’identifier tous les ressortissants congolais en situation difficile dans les pays étrangers.

Notons que cette réunion fait suite à celle tenue, mercredi dernier, par le Premier Ministre Sylvestre Ilunga toujours en rapport avec l’opération de rapatriement des congolais bloqués à l’étranger. Aux dires de la Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères, Marie Ntumba Nzeza, la deuxième phase de rapatriement concerne plus de 900 congolais bloqués notamment, en Turquie, en Afrique du Sud et aux Emirats Arabes Unis.

La dépouille de l’évêque émérite du diocèse de Mweka et chef de la maison civile du Chef de l’Etat, Mgr Gérard Mulumba, a été inhumé jeudi 16 avril au cimetière ecclésiastique du Grand séminaire Saint Kaggwa à Kinshasa.

Présent à l’Hôpital du Cinquantenaire, Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a assisté à la levée de la dépouille mortelle de l’illustre disparu.

Avec un nombre très limité des personnes, cette cérémonie a été organisée dans le respect de l’intimité familiale et des mesures tel recommandé par le chef de l’Etat pour stopper la propagation du coronavirus en RDC.

Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, ont pris part à cette cérémonie.

Signalons que le frère cadet de l’ancien premier ministre, Étienne Tshisekedi et oncle de Félix Tshisekedi avait rendu l’âme à l’âge de 83 ans, le mercredi dernier aux cliniques Ngaliema.

L’enquête sur le décaissement des fonds alloués aux travaux d’urgence de 100 premiers jours du chef de l’Etat prend une autre allure. Après une série d’arrestation. Place à présent à la recherche de preuve tangible pour un jugement des personnes incarcérées dans le cadre de ces enquêtes.

Dans une réquisition à Expert, rendu public ce mercredi 14 avril, dont une copie est parvenue à Kinshasatimes.cd, l’avocat général et officier du ministère publique près la cour d’appel de Kinshasa Matete, Kaluila Mwana Sylvain a invité le ministre des Finances, Sele Yalaghuli, à transmettre les relevés ainsi que tous les documents relatitifs aux paiement ou décaissement de fonds opérés en faveur des sociétés en charge d’exécution des travaux de 100jours.

Il s’agit notamment des sociétés en rapport avec le projets inscrits au programme d’urgence de 100jours, initié par le chef de l’Etat, dont les noms suivent : TRADE PLUS, CENTRALE MOTORS SARL, CONGO immobilier, NEW BARRON ET LEVEQUE INTERNATIONAL AFRIQUE, PIE MARIE CHRISTINE TRADING, AFRICA SERVICE MANAGEMENT SARL, SOCIÉTÉ PROBUILD, SZTC SARL, SAFRIMEX ET KAISER 3D.

Selon une source proche du dossier, le même document est également transmis au VPM en charge du budget, Jean-Baudoin Mayo.

La mort de l’oncle et chef de la maison civile du chef de l’Etat, évêque émérite de Mweka, Mgr Gérard Mulumba annoncée ce mercredi 15 avril n’a pas laissé indifférent les acteurs socio-politiques du pays.

Religieux, hommes politiques comme sportifs, tous, à travers une publication ou par un témoignage, ont rendu hommage à l’illustre disparu en guise de réconforter la famille et le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

« Monsieur le Président et cher Frère, c’est avec stupéfaction et grand regret que je viens d’apprendre ce matin, le décès de Monseigneur Gerard Mulumba, Chef de la maison civile et de surcroît, Votre oncle paternel. Je partage la peine qui Vous étreint en cette douloureuse circonstance, Vous assure de mon soutien fraternel et présente, à Vous-même et à toute la famille, mes condoléances les plus profondes et les plus attristées. Que l’âme de l’illustre disparu repose en paix”, indique un communiqué du président honoraire, Joseph Kabila

Pour sa part le président de l’Ecide et membre du présidium de Lamuka, Martin Fayulu n’est pas resté insensible après les temps vécu avec Mgr Gérard Mulumba.

« J’ai appris avec beaucoup de peine le décès de Mgr. Gérard Mulumba. J’ai eu le privilège de le côtoyer à plusieurs reprises lorsque j’évoluais aux côtés de son frère, Étienne Tshisekedi d’heureuse mémoire. C’est un homme bon qui nous quitte. Mes sincères condoléances à sa famille » peut on lire sur son compte twitter.

Dans une sortie médiatique, le porte parole de la conférence épiscopale du Congo(cenco) Donatien Nshole regrette la sensibilité qui caractérisait l’illustre disparu.

“Il vivait avec les orphelins, les enfants dans son évêché et c’était vraiment une ambiance familiale. C’est pour dire combien il avait un coeur sensible, un coeur de pasteur”, a t-il regretté.

Vainqueur, au mois de janvier de l’année en cours, du championnat du Monde de boxe WBC, Ilunga Makambu s’est rappelé de la bénédiction de l’illustre avant le combat qui l’a déclaré sacré champion.

« C’est avec beaucoup d’émotions que j ai appris la mort du Chef de la maison Civile du Président, Mgr Gérard Mulumba. Sa bénédiction avant mon combat du 31/01/2020 reste inoubliable . Je présente mes sincères Condoléances au Président de la République, ainsi qu’à toute la famille », a t-il dit.

MESSAGE DE CONDOLEANCES DU PRESIDENT NATIONAL DE L’UNION POUR LA NATION CONGOLAISE, DIRECTEUR DU CABINET DU CHEF DE L’ETAT, A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO

Excellence Monsieur le président (avec l’expression de mes hommages les plus déférents)

C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre, ce jour, le décès de Votre oncle, Votre papa, l’Excellence monseigneur Gérard MULUMBA.

Je mesure en ce moment la peine que Vous-même et toute Votre famille ressentez. C’est pourquoi, je m’empresse, au nom de ma famille biologique, de la grande famille de l’UNC, de tous les membres du Cabinet, personnel politique et administratif et au mien propre, de Vous présenter mes condoléances les plus attristées.

J’invite toute la famille de l’Union pour la Nation Congolaise de se joindre à la Vôtre ainsi qu’au Parti frère de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Sociale, UDPS, en ce moment de recueillement, pour que l’âme de l’illustre disparu repose en paix.

Puisse le Très Haut vous donner la force de traverser cette dure épreuve.

Dans l’union de prière, rendons grâce à Dieu car c’est lui qui donne et c’est lui qui reprend.

Fait à Kinshasa, le 15 Avril 2020

Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi

Le président du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (CNSA), Joseph Olenghankoy s’est exprimé sur les ondes d’un média de la place, autour de la préoccupante question du leader du mouvement mystico-religieux « Bundu Dia Mayala», Ne Muanda Nsemi.

Il dit être surpris de l’ampleur que prend ce dossier dans une période aussi sensible où le pays est en pleine crise sanitaire dû aux effets dévastateurs du Covid-19.

Pour le président du CNSA, Ne Muanda Nsemi et ses adeptes sont une menace pour les paisibles citoyens congolais, et indique que le gouvernement doit lui trouver quelque part où le caser, en tant qu’ancien Député nationale.

Joseph Olenghankoy dénonce cependant une main noir politique qui se sert de ce mouvement pour poser des actes de vandalisme

‘’je ne vois pas Ne Muanda Nsemi avec cette capacité d’attaquer un peu partouqt’’ déclare Joseph Olenghankoy.

À l’en croire, lors de leur dernière rencontre, Ne Muanda Nsemi l’avait promis la paix. Mais il souligne cependant, que si un malheur arrivait au pays, le leader de Bundu dia mayala en serait responsable.

Il y a lieu de rappeler qu’il y a deux semaines, les militants de Bundu Dia Mayala ont créé un trouble matinal à l’ordre public dans les rues du quartier Macampagne dans la commune de Kintambo, à Kinshasa pour un motif non connu, avant d’être dispersés par les éléments de la police. Et cette semaine, les mêmes individus étaient au cœur des actes qualifiés de Xénophobes à Kisantu, Kinzau-Mvuete et à Boma, exigeant le départ de tous les non-ressortissants de la province du Kongo-Central. Cette situation a déjà causé un nombre important des pertes en vies humaines.

Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Matete a réjété la demande sur la remise en liberté provisoire de Vital Kamerhe président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), ce mercredi après que ses avocats sont allés en cours d’appel, contestant la décision du tripaix ayant accompagné le Président de l’UNC en prison. Et ainsi, le tripaix a confirmé sa détention préventive à la prison centrale de Makala.

Rappelons que c’est pour la deuxième fois que le Tribunal de matete a rejeté la demande de libération provisoire de Vital Kamerhe.

Le président de l’UNC est poursuivi pour détournement des fonds alloués aux travaux des 100 jours du président de la République, dont il est le coordonnateur. Il a déjà fait près d’une semaine en détention à la prison de Makala.

L’ancien candidat à la présidentielle 2018, Seth Kikuni a été interpellé par la police nationale congolaise (PNC). Il est reproché d’avoir menacé les agents de l’ordre dans l’une des barrières placés pour interdire l’accès à la commune de Gombe, sans avoir la carte d’accès.

C’est ce que révèle le général Sylvano Kasongo, qui indique qu’il n’avait pas la carte d’accès dans la zone en quarantaine alors qu’il intimidait les agents de l’ordre.

‘’Il n’était pas détenteur d’une carte d’accès dans la commune de la Gombe confinée depuis quelques jours. Mais il est arrivé dans une des barrières et a commencé à menacer les policiers’’, a indiqué le chef de la police nationale, congolaise le général Sylvano Kasongo.

Outre le droit d’accès, il est également reproché de violation intentionelle de la mesure prise par le gouverneur de la ville de Kinshasa portant sur le confinement de la commune de la Gombe sur base de l’État d’urgence décrété par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.

cependant le général Kasongo indique que sa libération est conditionnée par une amande comme reprise dans l’arrêté du gouverneur de la ville.

Seuls les personnes bien catégorisées, à l’occurrence : les médecins, des agents des banques et des télécoms, des agents de la riposte contre Covid-19 ayant une carte d’accès délivrée par l’hôtel de ville ont le droit d’accéder dans la commune gombe.

Par rapport à l’arrêt rendu par la cour constitutionnelle déclarant conforme l’état d’urgence proclamé par le président de la République Félix-Antoine tshisekedi, le député national, ex gouverneur du Kongo-Central Floribert Mbatshi Mbatsha, estime que la décision de la cour constitutionnelle est sage car elle a rétablie l’ordre et c’est cela la fonction principale de la loi.

C’est ce qu’il a indiqué lors d’une intervention faite ce 15 avril 2020, à la radio top.congo. Il estime que cette décision a permit de ne pas aller vers l’incertitude mais de rétablir l’ordre publique.

‘’la cour était à la croisée de deux chemins, soit elle s’enfonce vers l’incertitude, où bien carrément elle va vers l’accalmie. La cours a choisi l’accalmie ce qui met l’ordre’’

Selon lui, au moment où la cour aurait déclaré que l’ordonnance du chef de l’Etat n’était pas conforme à la constitution, cela serait purement un saut vers l’inconnue et c’est ce que la cour a évité.

De son côté, le président du conseil national de suivi et de l’accord, (CNSA) Joseph Olengha Nkoy, précise que l’escalade verbale enregistrée sur la légalité ou non de l’état d’urgence proclamé par le chef de l’état, aurait pu être éviter si on utiliser les canaux officiels pour les observations.

D’après lui, ces escalades verbales n’ayant pas lieu d’êtres, doivent simplement se plier à la décision de l’organe de compétence qui a déjà tranché.

Selon lui, la manière selon laquelle le débat est centralisé autour de l’arrêt de la cour constitutionnelle, indique-t-il, je pense que c’est ne pas vraiment une question qui devait prendre cet allure de débat.

Il ajoute par ailleurs qu’on ne peut pas se permettre aujourd’hui de s’attaquer au président du sénat ni de l’assemblée nationale, car se sont des fonctions qui sont sacrés.