Dans une déclaration signée par son président, M. Charles Mukiza, la Communauté Banyamulenge vivant à Kinshasa dénonce les actes des barbaries, des tueries et des viols que continuent de subir ses membres basés sur les Hauts-plateaux de Fizi, de Mwenga et d’Uvira.

Pas plus tard que le 19 avril 2020, alors qu’elles se sont rendues la veille dans leur champ pour s’approvisionner en vivres comme d’habitude, accompagnées par des éléments Fardc jusqu’à une certaine distance, dames Nyiramwiza et Nyiramutarutwa sont tombées dans une embuscade des groupes armés, responsables de la terreur dans cette partie du territoire national, et ont été sauvagement violées et mutilées.

D’autres personnes qui les accompagnaient ont échappé à ces massacres et d’autres encore sont portés disparus.

La communauté de Banyamulenge vivant à Kinshasa, indique qu’il est inconcevable que, pendant cette période où le monde entier est sous le choc de la pandémie du coronavirus et que la RDC se mobilise derrière les décisions et actions du Président de la République, Chef de l’Etat, à lutter contre cette maladie ainsi qu’à faire face aux désastres causés par des catastrophes naturelles, des groupes d’inciviques s’organisent pour mutiler, violer et tuer des paisibles citoyens dans leurs champs.

Exaspérée, elle demande à la justice tant civile que militaire de mener des enquêtes minutieuses en vue de punir les auteurs de ces actes cruels et inhumains.

La Direction Générale de Recette de Kinshasa (DGRK)est associée à la police pour la perception des amandes sur tout contrevenant aux mesures de prévention contre la pandémie du coronavirus, ce mercredi 22 Avril 2020, suite à l’arrêté du gouverneur de la ville province de Kinshasa portant sur le port obligatoire des masques dans les lieux publics ainsi que les modalités de perceptions.

Concernant les pénalités imposées à toute personne n’ayant pas porté un masque, les amandes sont fixées à 5000fc et devront être payées auprès des agents de la Direction générale de recette de Kinshasa, DGRK.

Selon l’esprit de cet arrêté, les agents de l’ordre seront assistés par ce service d’assiette de la ville de Kinshasa afin de canaliser toutes ces amandes dans le trésor public.

Près de 165 congolais bloqués à Dubaï (Émirats arabes unis), vont regagner le pays aujourd’hui, mercredi 22 avril 2020 à l’aéroport de N’djili.

C’est ce qu’a révélé une source proche à l’équipe organisatrice dudit voyage. Il a été indiqué que plus de 1000 congolais sont concernés par cette opération dans le monde

Les mesures sécuritaires relatives à ce rapatriement sont suivies méticuleusement afin de s’assurer que parmi les rapatriés, qu’il n’y ait aucun cas emporté.

Il est conditionné aux passagers de se munir d’un masque et des gants durant toutes les formalités ainsi que durant tout le voyage (transit et vol). Indique la même source, les passagers qui n’en seront pas munis, n’embarqueront pas.

Le gouvernement Emirats dépistera sous ses frais tous les congolais dès l’aéroport international OMDB avant leur embarquement dans le convoi qui les achemineront en République démocratique du Congo.

La ministre d’Etat des affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza a participé à plusieurs réunions avec le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba au sujet des congolais bloqués à l’étranger.

L’ambassadeur de la République populaire de la Chine en RDC, Zhu jing a annoncé, au cours d’une audience accordée ce mardi 21 avril par le premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, la venue dans les prochaine semaines à Kinshasa des équipes médicales chinoises dans le cadre du partage d’expertise entre la chine et le gouvernement congolais pendant la période de crise sanitaire.

En plus de ces équipes annoncées, le diplomate chinois a également confirmé l’acheminement à Kinshasa des matériels de protections sanitaires et équipements de traitements contre la maladie à coronavirus.

Ceci entre dans le compte de l’avancement de la coopération sino-congolaise dans la riposte contre cette Pandémie qui ne cesse de causer des dommages dans le monde entier.

A l’heure actuelle la RDC compte 359 cas confirmés dont 25 décès et 45 personnes guéries et Kinshasa reste la ville la plus infectée du pays avec au totale 345 cas positifs.

La pétition pour la déchéance d’un membre du Bureau de l’Assemblée nationale n’est recevable que si elle est signée par au moins un dixième des membres composant l’Assemblée. C’est ce que promet de faire Jean-Jacques Mamba, élu de Lukunga pour le compte du MLC contre le Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund.

L’article 31 ajoute également que la pétition en vue de la déchéance d’un membre du Bureau de l’Assemblée nationale est mise à débat soixante-douze heures après le dépôt de la pétition. Une fois que le débat engagé, il ne peut être interrompu jusqu’au vote.

Dans une correspondance adressée à Jean-Marc Kabund dont une copie a été transmise pour information à Jeanine Mabunda, hier mardi 21 avril 2020, Jean-Jacques Mamba, élu de Lukunga pour le compte du MLC, exige la démission du premier Vice-président de la Chambre basse du Parlement.

« L’article 31 de notre Règlement Intérieur sera activé si dans les 48 heures vous ne tirez pas les conséquences de la présente ». a-t-il menacé.

Il reproche cependant au premier vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund, de ne pas être en mesure de fournir le budget et éléments qu’il lui a été demandé, ajoute-t-il dans sa correspondance. ‘’Et la raison est simple , vous aviez affabulé sur les 7 millions USD pour ameuter les auditeurs et décrédibiliser tous ceux et celles de vos collègues qui, en toute liberté et responsabilité, pouvaient avoir un avis contraire’’ dit Jean-Jacques Mamba.

Une mission du gouvernement, aux secours des victimes, est annoncée, pour ce mardi 21 avril, dans les provinces touchées par les inondations dû au pluies diluviennes, qui ont occasionné des pertes en vies humaines et de dégâts matériels importants.

C’est à l’issue d’une réunion présidée par le premier ministre, dimanche 19 avril dernier, à la primature, que cette annonce a été faite.

« une mission gouvernementale se rend dans les prochaines heures vers ces populations touchées pour apporter le soutien et le réconfort du Gouvernement, conformément aux directives données par le Premier Ministre, Ilunga Ilunkamba », indique le Ministre de l’Action humanitaire et solidarité nationale, Steve Mbikayi.

Les provinces concernées sont notamment: la province du Maniema, du Sud-Kivu, du Tanganyika et du haut Lomami.

Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé une séance de travail le lundi 20 avril à la cité de la N’sele avec les membres du conseil de sécurité qu’il avait envoyé pour une mission dans le Grand Katanga.

Selon le service de communication de la primature, cette commission qui a séjourné pendant deux semaines dans l’espace Katanga a été chez le chef de l’État pour lui faire rapport de leur mission effectuée dans les différentes villes de cette province.

Pour le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Gilbert Kankonde, ils ont tiré au clair la situation qui prévalait dans cette partie de la République démocratique du Congo.

Ce qui avait provoqué une préoccupation au plus haut point du commandant suprême des forces armées et de la police nationale congolaise sur le taux de la criminalité dans les grandes villes du Katanga, où les délinquants opéraient sans être inquiétés, défiant les patrouilles mites des forces de l’ordre notamment les FARDC et PNC.

Sur place dans l’espace Katanga, la commission instituée par le président Tshisekedi a auditionné, écouté et recherché les causes de tous ces méfaits en vue de rétablir les responsabilités de tout un chacun entre autres sur les évènements malheureux du 28 mars dernier causés par les hommes de Gédéon Kyungu.

Au cours de mêmes échanges, il a été question d’analyser aussi l’acte posé par les adeptes du chef de la secte mystico-religieuse Bundu Dia Mayala, que le conseil de sécurité a qualifié « d’intolérance », car demandant à tous les non originaires du Kongo Central de quitter la province.

40 personnes ont trouvées la mort à la suite des inondations causées par une pluie diluvienne qui s’est abattue au Sud Kivu la semaine dernière. C’est le maire adjoint de la ville d’Uvira (Sud-Kivu), Kiki Kapenda Kifara qui a donné cette information.

Il a détaillé que 30 personnes ont perdu la vie à Uvira et 10 autres dans la plaine de Ruzizi. Deux jours avant, le bilan était de 23 décès.

A l’en croire, les dégâts matériels peuvent s’alourdir, si certains travaux ne sont pas exécutés dans l’urgence, notamment en amont, là même où la rivière Mulongwe est sortie de son lit.

Kiki Kapenda indique par ailleurs que les eaux ont charrié sur leur passage des grosses pierres et du sable qu’elles ont déposés sur la route nationale numéro cinq, rendant ainsi difficile le passage aux piétons.

Du coté de Kavimvira, le pont déjà fragilisé risque de rester suspendu après le débordement des eaux de cette rivière sur les côtés en amont. Tandis qu’en aval de ce pont, les eaux se sont déversées sur l’ancienne route de déviation dans le quartier Muramvya, détruisant des centaines de maison.

Cette catastrophe naturelle est à la base, de plusieurs déménagement des familles, depuis le 18 mars dernier. Mais beaucoup parmi eux n’ont pas de famille d’accueil.

Pour le maire adjoint de la ville d’Uvira, Kapenda Kifara, le comité de crise a mis en place sept sites pour héberger ces ménages qui n’ont pas de famille d’accueil, notamment 2 sites à Kavimvira, quatre site à Kasenga et 1 site à Kimanga.

Suite aux inondations survenues dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril 2020 à Uvira dans le Sud-Kivu, Moïse Katumbi, Président d’Ensemble pour la République, a eu, au travers de son compte Twitter, à lancer un appel pressant au Gouvernement consistant en une aide rapide et efficace en faveur des victimes et des familles touchées par cette catastrophe à Uvira.

‘’Uvira pleure ses morts, comme hier, tant d’autres provinces sinistrées par les pluies. Confions à Dieu les victimes, accompagnons ceux qui ont tout perdu. L’Etat doit accentuer son aide, agir vite et efficacement. Ensemble, aidons-les à surmonter cette épreuve !’’ Peut-on lire dans son tweet

Kiza Muhato, le Maire de la ville d’Uvira, a eu à effectuer parallèlement une communication précisant un premier bilan de plusieurs dégâts matériels et 31 cas de mort enregistrés. Il notifie que la rivière Mulongwe a débordé de son lit au point de submerger les avenues Kabare et Kalehe.

‘’Au total, nous avons déjà enregistré 31 morts, 28 corps ont été enterrés et 3 corps restent encore dans la morgue. Il y a eu encore d’autres pluies ce même samedi, la rivière Mulongwe a encore débordé de son lit jusqu’à envahir les avenues Kabare et Kalehe. Il y a des dégâts humains. Difficile pour l’instant de faire un bilan’’. A-t-il précisé.

Il a cependant rassuré la présence des autorités locales qui se sont déployées de sorte à veiller à ce que la situation des victimes et du reste de la population soit stabilisé