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RDC/Covid-19 : Le Gouvernement se prépare à une mise en place d’un programme multisectoriel d’urgence d’atténuation des effets du COVID-19 pour éviter la récession

C’est au cours de ses réponses à l’assemblée nationale que le premier ministre Sylvestre Ilunga, a annoncé hier 06 mai 2020, que son gouvernement est entrain d’élaborer un programme multisectoriel d’urgence en vue de résoudre les problèmes liés aux dépistages massif en RDC.

C’est en faisant un point à la question d’actualité sur la pandémie de COVID-19 en RDC, lui adressée par le député national, François Nzekuye Kaburabuza à l’assemblée nationale que le chef du gouvernement a fait cette annonce.

Il renseigne que pour lutter efficacement contre la propagation de cette pandémie au pays, laquelle depuis son premier diagnostic a touché sept provinces en République démocratique du Congo, à l’occurrence : Kinshasa épicentre de la pandémie avec 744, suivi du Kongo central avec 29, en troisième position le Haut-Katanga avec 10, le Nord-Kivu compte 7 cas, le Sud-Kivu 4 infectés, l’Ituri 2 et le Kwilu 1 cas, il est impérieux d’installer des laboratoires dans chaque province et dans quelques structures à Kinshasa.

‘’la problématique des dépistages massif en faveur des populations sera bientôt résolue grâce à la mise en place des laboratoires, au niveau de chaque province et dans quelques structures à Kinshasa’’ annonce Sylvestre Ilunga Ilunkamba

le premier ministre et les membres du Comité Multisectoriel de riposte contre le COVID-19, exceptionnellement ont également répondu à plusieurs autres préoccupations soulevées par les députés nationaux.

RDC : Le chef de l’état signe deux ordonnances nommant les membres du Conseil économique et social et du fonds national de solidarité contre le coronavirus

Le président de la République démocratique du Congo a signé deux ordonnances ce mercredi 06 mai 2020. L’une portant nomination des membres du conseil économique et social et l’autre le comité de gestion du fonds national de solidarité contre le Covid-19(FNSC).

C’est ce qu’à lu le porte-parole du Président de la République, Tharcisse Kasongo Mwema, sur les antennes de la Radio Télévision Nationale (RTNC).

S’agissant du conseil économique et social, 68 personnes ont été nommées. Ils auront pour mission de formuler les propositions concrètes pour améliorer le vécu quotidien des Congolais. Conformément à l’article 109 de la constitution.

Cet article souligne le Conseil économique et social a pour mission de donner des avis consultatifs sur les questions économiques et sociales qui lui sont soumises par le Président de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat et le Gouvernement. Il peut, de sa propre initiative, appeler l’attention du Gouvernement et des provinces sur les réformes qui lui paraissent de nature à favoriser le développement économique et social du pays

Quant fonds national de solidarité contre le Covid-19(FNSC), le Révérend Dominique Mukanya wa Banza, a été nommé coordonnateur de cette structure en remplacement du Cardinal Fridolin Ambongo. Pour sa part, Jean Munongo Muteba assumera les fonctions de coordonnateur adjoint.

Dix autres personnalités sont désignées comme membres du comité de gestion du FNSCC

RDC : le DG de la FPI Patrick Kitebi appelé à répondre à une série des questions du député Simon Mulamba

Le député national, Simon Mulamba accuse le directeur général du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), Patrick Kitebi d’un tripatouillage dans la gestion de son entreprise et dans les travaux de 100 jours du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

C’est ce qui renseigne une déposition faite à l’Assemblée nationale demandant une série des questions ouvertes à un débat orale avec le directeur général du Fonds de promotion de l’industrie, Patrick Kitebi. Il tient à obtenir des éclaircissements sur plusieurs dossiers supposés être sournois dont la gestion du programme 100 jours.

Simon Mulamba sollicite également une explication concernant le licenciement abusif des agents et cadres, la mutation d’une catégorie des agents de cet établissement public ainsi que le rabattement des grades pour certains agents ciblés en violation des textes légaux et réglementaires en matière du travail.

Il accuse par ailleurs, le directeur général du FPI d’une insubordination envers ses autorités de tutelle et l’octroi des marchés de gré à gré en distorsion de la loi sur les marchés publics.

Assemblée nationale : Trois projets de lois jugés recevables

Avant la convocation du Premier ministre, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda Lioko a présidé mardi 5 mai, une séance plénière qui a permis d’examiner trois projets de loi de ratification.

C’est après l’intervention du ministre des Finances, Sele Yalaguli, que ces trois projets de loi ont été jugés recevables. Ils ont été envoyés à la commission des Relations extérieures à qui la plénière a donné trois jours pour présenter son rapport.

Les trois projets de loi autorisant la ratification de l’accord de crédit ont été conclus entre la RDC et l’Association internationale de développement. Ils portent sur l’amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, sur la préparation stratégique et la réponse au Covid-19 ainsi que sur l’amélioration de l’économie rurale.

Présentant l’économie de ces trois projets de loi, le ministre des Finances a montré l’urgence d’autoriser la ratification de ces lois par le Parlement pour permettre au pays d’avoir des moyens disponibilisés par les partenaires. Selon lui, ces textes vont tomber caduques le 30 juin 2020.

Affaire Goya : ‘’ Il n’y a donc pas lieu de crier à la victimisation féministe’’ les femmes FCC à la sénatrice Goya

Un groupe de femmes du Front Commun pour le Congo (FCC) est monté au créneau pour fustiger la récente sortie médiatique et l’attitude de la sénatrice Bijoux Goya qui a tenu des propos jugés ‘’injurieux’’ à l’endroit de l’Honorable Alexis Thambwe Mwamba, président du sénat.

Elles regrettent que lors de sa sortie médiatique du lendemain (vendredi 1er mai 2020), de l’incident malheureux survenu au cours de la plénière du 30 avril 2020, l’Honorable Sénatrice Bijou Goya ait poursuivi son entreprise en traitant de pervers l’Honorable Alexis Thambwe Mwamba.

Dans leur déclaration, elles disent que les initiatives qui ont été entreprises par Mme Goya, ne peuvent pas rester sans réponse politique.

Les femmes du FCC rappellent que l’Honorable Goya n’est pas à son premier forfait du genre. Il n’y a donc pas lieu de crier à la victimisation féministe. Ces vingtaine de femmes signataires de cette déclaration datée du 3 mai 2020, rassure à l’opinion nationale et internationale que l’Honorable Président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, est respectueux de la dignité et de l’honneur de la femme, et y veillera tout au long de son mandat.

Infrastructure RDC : Gentiny Ngobila ordonne la réhabilitation de la route nationale n1

Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a ordonné quelques travaux des réhabilitations sur les sites de Kimpoko vers Mayi ya Pembe, trois points chauds de la Cité de Maluku, dans le quartier Bibwa où il a effectué une visite d’inspection le 03 mai 2020. Il a ordonné la réhabilitation de la route nationale numéro 1, compris entre Ndjoku et la Cité de Maluku.

 

il a instruit le Directeur Provincial de l’Office des Routes/ Kinshasa, d’élaborer un devis de réhabilitation et de construction de caniveaux pour reconstruire la route nationale numéro 1 dégradée en raison des érosions désastreuses causées par le manque de canalisation d’eaux

Il est urgent, selon les avis du Gouverneur de Kinshasa et de quelques experts l’accompagnant, de procéder à des travaux de réhabilitation et qui éviteraient de subir des dégâts susceptibles d’engendrer des pertes en vies humaines et de décaissement de fonds encore plus considérables.

RDC : ‘’le pays a plutôt besoin d’un programme triennal, voire quinquennal pour faire face aux effets économiques et sociaux de Covid-19 ’’ Adolphe Muzito

Au cours d’une interview accordée à quelques médias de la place depuis la Belgique, le premier ministre honoraire Adolphe Muzito, a relevé qu’un collectif budgétaire est selon lui l’une des premières étapes de la lutte à mener pour réunir les moyens conséquents dont la RD. Congo a besoin pour s’adapter aux exigences de Coronavirus.

il propose le programme parce que les effets du Covid-19 s’inscriront non pas dans le court terme, mais dans le moyen et long terme allant de deux à trois ans.

‘’Le réajustement du budget 2020 aura la faiblesse de se limiter aux six prochains mois et à revoir à la baisse le niveau des recettes propres de l’Etat et ne pourra nullement prendre en charge les conséquences économiques et sociales de la pandémie. Lesquelles exigent plus de ressources que le pays ne saurait mobiliser à l’interne et plus de temps, pour amortir le choc’’, a-t-il alerté.

Il martèle qu’il est impérieux d’avoir un programme à court, moyen et long terme, qui serait chiffré en reprenant l’ensemble des besoins du pays et en proposant leur mode de financement, en se basant sur des réformes institutionnelles, économiques et sociales, gage de la bonne gouvernance et du redressement économique et social.

Il affirme que ce programme aura en annexe, le collectif budgétaire qui va couvrir notamment, le second semestre de l’année 2020 et sera la première composante du programme triennal ou quinquennal à partir de juin 2020, tel que le prévoit le programme informel en cours avec le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM).

Il appelle cependant le gouvernement à se préparer et à commencer les négociations dès le mois de juin et espérer conclure un programme formel en septembre 2020

Sénat : une mission d’enquête sur les travaux de réfection de l’hémicycle, exigée par Bijoux Goya

Après les réponses fournies par le président du sénat Alexis Thambwe Mwamba, hier mardi 05 mai 2020, concernant les préoccupations de la sénatrice Bijoux Goya relatives aux travaux de réfection de l’hémicycle au sénat, la sénatrice Bijoux Goya s’est dit ne pas être convaincue et exige une commission d’enquête pour éclairer ladite affaire.

Selon elle, ces travaux ont le coût le plus élevé dans la ligne budgétaire de la chambre haute du parlement pour l’an 2020. Ils valent 4,5 millions USD.

En outre, la sénatrice Bijoux Goya dit n’avoir pas eu une réponse au sujet de la passation de marché gagner par l’entreprise Moderne Construction. Considérant que le marché est passé directement entre le sénat et ladite entreprise, elle exige que les questions contenues dans sa lettre relatives à ce dernier mode de passation de marché aient ses réponses.

Cette démarche de passation de marché n’étant pas le marché de gré à gré, elle renseigne que un appel d’offre aurait pu être lancé à plusieurs entreprises pour compétir conformément à la loi relative aux marchés publics afin de choisir la meilleure offre présentant les conditions les plus favorables concernant principalement le coût, la qualité et le délai.

Quant au coût de ces travaux, l’élue de la province du haut Katanga, se désole du fait que le coût que vaut ces travaux de réfection de l’hémicycle, soit de nature colossale pendant que pour la riposte contre la pandémie de covid-19, le gouvernement n’ait utilisé que 2,5. millions USD

Affaire Bijoux Goya : les voix persistent pour déclamer la démission d’Alexis Thambwe Mwamba

Depuis les propos du président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba jugés « discourtois » à l’endroit de la sénatrice Bijoux Goya, certaines structures des femmes réclament les excuses publiques du président du Sénat, d’autres sont allées même jusqu’à demander la démission de l’ancien ministre de la justice pour raison d’un manque de caractère qui a conduit à l’humiliation de la femme toute entière.

Dans une déclaration publiée ce mardi 5 mai 2020, les femmes de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) exigent le retrait de la confiance en la personne de Thambwe Mwamba par le Front Commun pour le Congo (FCC) en vue d’obtenir sa démission « immédiate volontaire ou forcée ». 

Des femmes de Bukavu en l’occurrence, celles de la structure féminine Rien Sans Les Femmes (RSLF) demande à Alexis Thambwe Mwamba à faire amende à la sénatrice Goya pour laver l’affront à la femme congolaise.

Le collectif “RespecteMoi” regroupant une vingtaine d’ONGs  appelle le Front Commun pour le Congo (FCC) à réserver une sanction contre Alexis Thambwe Mwamba. Le collectif invite ce dernier à “présenter des excuses publiques à l’endroit de la sénatrice Bijoux Goya Kitenge, humiliée, et à toutes les femmes Congolaises à travers elle.

Par ailleurs, la Dynamique des femmes candidates (DYNAFEC) promet “dans le cas contraire”, de déclencher des actions pour soutenir la Sénatrice Bijoux Goya Kitenge dans toutes les actions qu’elle aura initiées ”, confie Carine Kanku, présidente de la Dynafec.

Il sied de rappeler que les raisons d’être de ces différentes revendications, rélevent des propos qu’a tenu le président du sénat envers la sénatrice Bijoux Kitenge Goya à la plénière du 30 avril 2020, qui a incité une altercation entre les deux membres du sénat.

‘’Vous vouliez mon appui pour devenir questeur du sénat. Vous m’avez dit que nous allons nous faire du fric si vous êtes élue questeur du sénat. Je vous ai répondu que je suis venu au Sénat pour y laisser mon emprunte et non pour faire du fric et que j’en avais pour vivre décemment et faire vivre ma famille. J’ai présenté votre candidature au FCC comme je l’ai fait pour beaucoup d’autres candidatures. Les autorités du FCC l’ont rejeté considérant que vous n’avez pas la compétence nécessaire pour cette fonction et que vous n’avez pas la moralité qu’il faut pour cette fonction’’, avait dit le président du sénat Alexis Tambwe Mwamba à bijoux kitenge Goya.

L’ACAJ fustige les propos tenus par le Président du Sénat Alexis Tambwe à l’endroit de la Sénatrice Goya Kitenge Bijoux

L’association congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ en sigle, ayant été stigmatisé par les propos qu’a tenu le président de la chambre haute du parlement Alexis Tambwe Mwamba envers la sénatrice Goya Kitenge Bijoux, elle juge de ces allégations d’être d’une nature choquante et répugnante.

Dans un tweet de son coordonnateur, l’activiste Georges Kapiamnba appelle de prime à bord la sénatrice Goya Kitenge Bijoux à porter plainte contre le président du sénat. Il va plus loin en demandant la démission du président du sénat.

il invite les autorités du Fond commun pour le Congo (FCC) et du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), à condamner publiquement l’acte d’Alexis Tambwe Mwamba et le contraindre à la démission.

lors de la plénière du jeudi 30 avril dernier, au palais du peuple, Thambwe Mwamba, dans sa déclaration, a révélé que la sénatrice Bijoux Goya, alors candidate au poste de questeur du bureau du sénat, l’avait sollicité plusieurs fois pour obtenir son soutien. À l’en croire, l’élue de l’AFDC-A lui avait promis de « faire du fric si elle est élue questeur ». 

En réaction, la sénatrice Goya Kitenge a déclaré que Thambwe Mwamba n’était pas digne d’être président de la chambre haute du Parlement.

« Alexis Thambwe doit présenter des excuses à la Sénatrice et aux femmes», Eve Bazaïba

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Après les propos du président du sénat, Alexis Thambwe Mwamba contre sa collègue Bijoux Goya, Eve Bazaïba, femme politique et secrétaire général du MLC a déploré le vendredi 01 Mai 2020, le comportement du numéro 1 de la chambre haute du parlement.

« M. Alexis Thambwe Mwamba doit présenter des excuses. Pas seulement à la sénatrice Goya, mais aussi à l’hémicycle et aux femmes congolaises parce qu’il a donné une image négative du Sénat », a déclaré avec regrès Eve Bazaïba.

Pour la Secrétaire générale du MLC, si le président du Sénat voulait répondre à sa collègue, il aurait dû respecter le parallélisme de forme, « La Sénatrice avait usé de ses prérogatives et saisi par écrit le bureau du Sénat pour demander des comptes sur la gestion. Alexis Thambwe Mwamba aurait pu répondre aussi par écrit ou saisir la questure pour répondre à sa collègue et non pas utiliser le perchoir parce qu’il est Président du Sénat pour répondre de cette manière avec un langage déplacé. Même s’il y avait des antécédents entre eux, l’hémicycle et l’opinion ne sont pas intéressés à connaître leurs affaires personnelles. Ce n’est pas professionnel », t-elle indique.

Eve Bazaïba estime que par son comportement, le Président du Sénat a jeté l’opprobre sur cette institution. « Notre pays a ratifié la convention sur l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme. L’attitude de Thambwe Mwamba contre sa collègue Bijou Goya est une forme de discrimination. Les violences sexuelles faites à la femme ont commencé timidement et cela s’est généralisé aujourd’hui dans tout le pays. Nous ne voulons pas que des violences faites à la femme au niveau professionnel et des institutions de l’Etat soient généralisées et banalisées », a-t-elle ajoutée.

La députée nationale élue de la province de la Tshopo, Eve Bazaïba soutient qu’entre collègues sénateurs, il faut un minimum de respect mutuel et de déontologie de travail. Elle estime par ailleurs qu’il est difficile pour une femme politique de se faire respecter dans le monde et aussi en RDC, parce que dans ce pays la femme est victime des violences politiques du fait qu’on ne croit pas en ses capacités managériales. Pourtant la femme fait toujours ses preuves dans la gestion.
« Si nos sociétés tiennent aujourd’hui, c’est grâce au travail que les femmes font dans les familles. Au niveau de l’état, elles peuvent aussi bien gérer », insiste-t-elle.

Covid-19: La RDC enregistre 104 cas en deux jours et dépasse la barre de 600 cas possitifs

Le coronavirus gagne du terrain en RDC. Le pays a enregistré plus de 100 cas en 48 heures, un record inquiétant. Le comité de la riposte contre la pandémie du COVID-19, a annoncé dans son bulletin du vendredi 01 Mai, 32 nouveaux cas testés positifs de COVID-19 contre 72 le jour précédent.

27 cas positifs ont été enregistré à la prison de Ndolo de Kinshasa, 4 nouvelles personnes infectées dans la ville de Matadi au Kongo central, et 1 cas infecté à Kasumbalesa dans la province du Haut Katanga.

2 nouvelles personnes guéries ont été notifiées le même vendredi. 407 patients sont en bonne évolution. Par ailleurs, 1 nouveau décès des cas confirmés a été signalé dans ce bulletin. La barre décès monte à 32.

Depuis le début de la pandémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul est de 604 cas confirmés. Au total, il y a eu 32 décès contre 75 vainqueurs et 290 cas suspects sont en cours d’investigation.

Les 7 provinces touchées se présente comme suit : Kinshasa : 579 cas, Haut-Katanga : 6 cas, Kongo Central : 6 cas, Nord-Kivu : 6 cas, Sud-Kivu : 4 cas, Ituri : 2 cas et Kwilu : 1 cas.

«Mon général, si on me donne mon salaire je rentre chez moi à Luozi pour faire l’agriculture et je laisse la politique », Ne Mwanda Nsemi

Après ses examens psychiques au Centre Neuro-psycho-pathologie (CNPP), le leader de la secte mystico-religieuse « Bundu Dia Kongo » s’est exprimé ce dimanche 26 avril 2020, pour la première fois devant le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo où il dit être prêt à cesser la politique au cas où son salaire sera libéré par l’Etat.

« Mon général, si on me donne mon salaire, je rentre chez moi à Luozi, pour faire l’agriculture et je laisse la politique. Tous ces jeunes gens (adeptes), sont des chômeurs, les autres sont pères des familles et ils ont besoin d’un boulot, si vous leurs donnés du travail ils vont se concentrer au travail pour nourrir leurs familles », a déclaré Ne Mwanda Nsemi au général S.Kasongo.

Signalons qu’aujourd’hui dans la matinée, la police a libérée un groupe des adeptes qui ont été ramenés du parquet de matete vers leurs villages d’origine, et ceux qui ont des lourds charges sont restés en prison.

Par contre, les femmes et les enfants ont été libérés le samedi 25 avril, de suite des négociations et intervantions entre les députés du Kongo Central et le commissaire provincial de la police nationale ville de Kinshasa.

RDC : Ne Mwanda Nsemi transféré au Centre Neuro Psycho Pathologique de Kinshasa (CNPP)

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Zacharie Badiengila alias Ne Mwanda Nsemi, le leader du mouvement mytico-réligieux Bundu Dia Mayala a été transféré le samedi 25 avril 2020 dans la soirée au Centre Neuro Psycho-pathologique (CNPP) de Kinshasa pour un check-up médical.

L’analyse du comportement affiché par ce dernier pendant son arrestation, fait penser à un homme atteint d’un problème psychiatrique.

Le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo a assuré qu’il s’agit d’un premier diagnostic. «Nous allons d’abord voir son état mental avant de décider de la suite, mais il est aux arrêts », a-t-il indiqué.

Cette décision de le faire passer quelques examens fait suite aux intervations de quelques notables Ne Kongo et quelques leaders politiques pour qu’il soit acheminé au CNPP afin de régler son problème mental. « Son comportement serait guidé par un problème mental. Il doit avoir un problème à la tête qui le pousse à des tels agissements », a rappelé un leader politique proche de l’Udps.

Au nom de la paix, beaucoup d’acteurs socio-politiques ont insisté auprès du pouvoir pour une mesure de clémence.

«Mais le traitement déterminera la suite des événements. Tout dépendra des médecins. S’ils disent qu’il est réellement malade, il sera interné au centre psychiatrique et ça pourra lui éviter la prison », renseigne une source proche du dossier.

Rappelons que Ne Mwana Nsemi est poursuivi pour rébellion, atteinte à la sûreté de l’Etat et incitation à la haine tribale, le leader de BDM risque, en cas d’un avis contraire du corps médical, de pourrir sa vie en prison.

Le mercredi 15 avril 2020, les adeptes de BDK ont tués des paisibles citoyens dans certains villages du Kongo Central parce qu’ils seraient des non-originaires de cette province, et lors de son arrestation du vendredi 24 avril dernier 8 personnes ont perdus la vie et plusieurs bléssés selon le rapport de la police nationle. Beaucoup de ses adeptes ont été arrêtés, les uns feront la prison et les autres retourneront au Kongo Central.

RDC: Une attaque perpétrée à proximité du parc Virunga fait état de 17 morts et 5 blessés

L’institut congolaise pour la conservation de la nature a adressé un bilan définitif de l’attaque survenue ce vendredi 24 avril à proximité du quartier général du parc National de Virunga à Rumangabo.

Au total 12 gardes et 1 chauffeur, tous employés du parc ont trouvé la mort et trois autres sont grièvement blessés et évacués vers les structures médicales où il reçoivent les soins appropriés. En plus des employés du parc Virunga, 4 civils sans liens avec le parc, précise l’ICCN, ont également perdu la vie et 2 autres ont été blessé.

Pour une petite histoire, les gardes du parc se sont croisé avec une embuscade, des individus très nombreux et lourdement armés. alors qu’ils revenaient d’une mission vers le quartier général.

Un échange violant de feu, de près de 30 minutes a éclaté, causant ainsi la mort des gardes du parc et des passagers d’un véhicule de civils déjà pris d’assaut avant l’arrivée des gardes, qui se trouvait à proximité.

Les motifs de cette attaque et de ces tueries demeurent inconnus. D’après l’ICCN, des indications précisent obtenues au cours des dernières heures désignent le groupe armé « FDLR-FOCA » comme auteur de cette attaque.

Par ailleurs l’ICCN indique qu’il ne ménagerait aucun effort pour intenter une action judiciaire, dans le respect des lois contre les auteurs de cette attaque qu’il juge Ignobles.

 » les gardes de L’ICCN, sont des argents de l’Etat chargé d’application de la loi sur la conservation de la nature. et n’ont pas un statut militaire et leur action ne révèle pas du droit des conflits armé« , déplore l’ICCN.

Ayant une moyenne d’âge comprise entre 23 à 31 ans, les gardes du parc ont tous laissé des familles éplorés. Que leurs âmes reposent en paix.

RDC/ Covid-19: Félix Tshisekedi échange avec les représentations de la mission diplomatique de la Banque mondiale et de la Monusco

Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a échangé vendredi 24 avril à la cité de l’Union Africaine, avec la représentation des pays partenaires de la République au tour de la question de la pandémie du covid-19.

Au total 19 représentants des missions diplomatiques de la Banque mondiale et de la Monusco ont répondu présent à cette réunion. Après une échange d’environs 2 heures du temps, le chef de l’Etat a passé en revu tous les secteurs d’intervention à la riposte.

De leur part, les missionnaires diplomatiques ont exprimé leurs soutiens aux efforts du gouvernement visant à lutter contre le covid-19. Dans une déclaration conjointe, les diplomates disent comprendre et reconnaître les inquiétudes du gouvernement sur l’impact économique du coronavirus.

Ils promettent par ailleurs, de partager les expériences sur l’effort fournis par leurs pays afin d’être prêts et à pouvoir atténuer les perturbations financière sociale et économique.

Le Premier Ministre, Sylvestre Ilunga ainsi que la Ministre des affaires étrangères, Ntumba Nzeza ont pris également part à cette réunion.

Covid-19 : la RDC atteint la barre de 400 cas positifs confirmés, le Haut-Katanga touché

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L’équipe multisectoriel de la ripose contre le covid-19, a rendu publique, ce vendredi 24 Avril tard dans la soirée, le nouveau bilan sur la situation de la pandémie du coronavirus. Le cumul en RDC est de 416 cas positifs confirmés dont 22 nouveaux cas positifs confirmés, 3 nouveaux décès ont été enregistrés. Dans le 22 nouveaux cas, 1 cas positif est enregistré à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

« Au total, il y a eu 28 décès et 49 personnes guéries ; 197 cas suspects en cours d’investigation, 22 nouveaux cas confirmés, dont 21 à Kinshasa et 1 à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. 1nouvelle personne sortie guérie, 3 nouveaux décès des cas confirmés, 136 échantillons testés », a indique le bulletin du Comité multisectoriel de la riposte à la pandémie du Covid-19 en RDC.

Le même document note qu’il y a 260 patients en bonne évolution.

Désormais 6 provinces sont touchées en RDC dont, Kinshasa : 403 cas, Nord-Kivu : 5 cas, Sur-Kivu : 4 cas, Ituri : 2 cas, Kwilu : 1 cas et le Haut-Katanga : 1 cas.

Kinshasa : Blessé à la tête, Ne Mwanda Nsemi se fait soigner aux urgences à Ngaliema

Le chef du Mouvement politico- religieux, Ne Mwanda Nsemi a été admis aux urgences à la clinique Ngaliema juste après son arrestation. La police l’a acheminé directement pour lui permettre de recevoir des soins appropriés, pour sa blesure au niveau de la tête.

La blessure a été suturée, a indiqué une source hospitalière. Le leader de la BDK était blessé lors des heurts violents entre ses partisans et la police.

Après soin, aussitôt sortie de l’hôpital, il a pris la direction du parquet près la cour de Matete.

En outres, les autorités auraient décidées de le trainer en justice pour les morts causées par ses hommes au Kongo Central. Le dernier incident en date est la mort de 14 personnes à Songololo. Ses hommes s’en prennent aux non-originaires de cette province.

Après les multiples tentatives de Matubuana de le ramener à la raison, il s’est opposé jusqu’au bout préférant une solution extrême.

Aujourd’hui, il risque de passer toute sa vie en prison.

Kinshasa : La résidence de Ne Mwana Nsemi pillée quelques minutes après son arrestation

Quelques minutes après l’arrestation du leader de Bundu dia mayala (BDK), Ne Mwana Nsemi, par les éléments de la police nationale congolaise (PNC), ce vendredi 24 avril dans l’ avant-midi dans sa résistance de Macampagne, des personnes mal intentionnées et inconnues ont accédées à son domicile et ont emporté les biens de valeur, Appareils, meubles etc.qui s’y trouvaient.

Certaines sources accusent la population voisinante et d’autres disent que ces sont les éléments de la police qui auraient été aperçus entrain de déplacer des objets venant de la parcelle de Mwanda Nsemi.

Après l’échec des négociations avec le chef spirituel de BDK et les autorités congolaises, le Général Sylvano Kasongo et ses éléments ont arrêté Ne Mwanda Nsemi chez lui à Macampagne.

Cependant, les adeptes de celui-ci ont été contraints de monter dans trois bus Transco à destination du Kongo Central, et après le départ de la police certains badauds et personnes mal intentionnés ont pillé sa demeure.

Urgence : Ne Mwana Nsemi arrêté, plusieurs bléssés de tous les deux côtés

La Police nationale a arrêté le leader du mouvement mystico-religieux Bundu dia Kongo, Zacharie Badiengila alias Ne Mwanda Nsemi, ce vendredi à 11H30. Cet assaut lancé contre lui et ses adeptes s’est deroulé pendant une heure et a causé plusieurs bléssés dont certains de ses fidèles et quelque policiers.

Certains de ses adaptes s’étaient rendus après quelques coups des gaz lacrymogènes et d’autres tirs.

En outres, les négociations entamées depuis hier dans l’après-midi n’ont pas permis d’éviter la violence entres les deux camps. Une ambulance a été dépêchée sur place et des morts sont également rapportés.

Le bilan de cet affrontement reste encore inconnu.

Rappellons de ce fait qu’il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Ne Mwanda Nsemi s’était évadé de la prison de Makala, le 17 mai 2017. Plusieurs fois donné pour mort, il s’était finalement présenté le 6 mai 2019 dernier au siège du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre (CNSA) aux côtés du président de cet organe, Joseph Olenghankoy.

Ramené en prison puis libéré provisoirement, cet ancien député, s’est autoproclamé Président le 4 janvier 2020. Il dit être bénéficiaire d’un coup d’Etat divin qui met fin, ajoute -il, à une présidence de mascarade de Félix Tshisekedi.

Ces dernières semaines, dans plusieurs vidéos, il a demandé de percevoir des indemnités en tant que député ou encore la réhabilitation de ses biens qui ont été détruits pendant les différents heurts entre ses hommes et les policiers.

Et le mercredi 22 avril, les adeptes de Ne Mwanda N’semi se sont encore illustrés par des troubles à l’ordre public à Kasangulu dans le Kongo central. Situation qui a occasionné des affrontements entre eux et la police, causant une quinzaine de morts et plus de dix blessés.

FOOT/Transfert: Jackson Muleka dément les allégations sur un éventuel transfert à Al ahly d’Egypte

Dans un entretien avec la rédaction du site officiel du club, l’attaquant du TP Mazembe Jackson Muleka a balayé, ce jeudi 23 avril, d’un revers de main les allégations au sujet d’ éventuels contacts avec le club Égyptien de Al ahly pour un transfert.

Le jeune attaquant et son club n’ont pas attendu le couché du soleil pour apporter un dementi formel des propos, lui, imputés, ce jeudi matin, sur un site Égyptien dont certains médias congolais ont relayé.

« Je n’ai pas confirmé à un agent ni à un journaliste que je suis en contact avec Al ahly. Toutes les déclarations prises par ces sites ou blogs sont fausses et ne viennent pas de moi. Je ne jamais donné d’interview à un quelconque média au sujet d’un départ à la fin de cette saison », rétorque le jeune attaquant des corbeaux lushois.

Dans une période où toute activité sportive est suspension pour freiner la propagation de la pandémie du covid-19 qui se vit en RDC, le buteur de la ligue nationale renseigne qu’il passe ses temps en confinement à son domicile.

« Je suis chez moi à la maison, je traverse comme tout le monde cette difficile période où le covid-19 a paralysé toutes les activités s’il faut parler d’un départ, la direction de mon club est bien placée pour le faire« , a t-il conclut.

RDC/Covid-19: le sénat adopte le projet de lois portant Prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire

Réunis ce jeudi 23 avril dans la soirée, à l’hémicycle du palais du peuple, les sénateurs ont à leur tour adopté le projet de lois portant Prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire.

Ceci à la demande du chef de l’Etat, introduite le 17 avril dernier suite à la situation toujours très préoccupante de la pandémie du covid-19 dans le pays qui compte plus de 370 cas enregistrés.

Après examen article par articles des projets de lois sur la prolongation de l’Etat d’urgence sanitaire, les élus des élus ont unanimement adopté, à des termes identiques avec l’Assemblée nationale, le projet de lois portant Prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire.

Quant à ce, le chef de l’Etat va promulguer, avant expiration en cours de l’Etat d’urgence, une lois portant Prorogation de ce dernier pour une durée de 15 jours.

RDC/Covid-19: L’Assemblée nationale favorable à la Prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire

Les élus du Peuple ont adopté ce jeudi 23 avril le projet de lois portant sur la prorogation de l’état d’urgence, conformément à la demande du président de la République, pour lutter contre la pandémie mondiale dû au covid-19, à laquelle la RDC est confrontée.

Les élus du peuple ont donné leurs aval pour la prolongation de 15 jours de l’Etat d’urgence afin de combattre le covid-19.

C’est après débat et délibération que les élus du peuple se sont mis d’accord sur le projet de lois proposé par Mboso Kodia Pwanga. Contrairement à l’ordonnance du chef de l’Etat, trois mots d’ordre ont fait objet de débat dans l’hémicycle de la chambre basse.

Distanciation social oblige, seuls 66 députés dont notamment les présidents des groupes parlementaires, les membres du comité des sages, ont pris part à cette plénière.

Sport: Amos Mbayo en visite d’inspection des travaux d’aménagement du stade des Martyrs

Le Ministre de sport et loisirs, Amos Mbayo Kitenge a fait, ce jeudi 23 avril, l’inspection de la première phase des travaux de réhabilitation du stade des Martyrs et a échangé avec les dirigeants des fédérations sportives.

Menacé de fermeture depuis le début de l’année en cours, les gestionnaires du stade des Martyrs ont tiré parti de la suspension des activités sportives par le gouvernement suite à la Pandémie du covid-19, pour réfectioner le plus grand stade du pays.

Après cette première phase qui concerne la réhabilitation de 6 vestiaires et le hall principal, le ministre de sport a précisé que La deuxième phase consistera à l’implantation d’une pelouse naturelle dernière génération au stade des Martyrs et une pelouse Hybride au stade Tata Raphaël. La troisième concerne la pause de 80 000 sièges.

Accompagner des Experts de la CAF, Amos Mbayo a fait le tour du chantier et a formulé des observations question de veiller à la conformité des exigences de la CAF.

En marge de sa visite le numéro un du sport a échangé avec les dirigeants des fédérations sportives. Dans un contexte de crise sanitaire mondiale qui met à genoux toutes les activités sportives, le ministre a remis un échantillon des masques.

Covid19 : L’Assemblée nationale adopte le calendrier de la session de Mars

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Les députés nationaux ont adopté le calendrier de la session ordinaire de Mars, lors de la plénière organisée ce jeudi 23 avril 2020 au Palais du peuple.

La Présidente de la chambre basse du Parlement, Jeanine Mabunda a fait savoir que ce calendrier reste ouvert durant toute la session de Mars.

En ce qui concerne, la prorogation de l’état d’urgence proclamé par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, l’Assemblée nationale a enrichie son calendrier de la session de mars, et se soumis à la révision de quelques dispositions du Règlement intérieur en ce temps de crise sanitaire causée par le Covid-19 et à l’examination de plusieurs propositions des lois qui sont déjà déposées sur la table de l’Assemblée.

D’autres points ont été élévés en rapport avec le contrôle parlementaire et l’audition de rapport des Institutions d’appuies à la démocratie comme le cas de la CENI.

Signalons que cette plénière, s’est déroulé dans le respect des mesures édictées par les autorités pour stopper la propagation du Covid-19.