Un mandat de comparution a été lancé le 11 mai 2020 au responsable de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa (ACK), l’’évêque Pascal Mukuna, ce mercredi 13 mai, au parquet près de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.

Pour l’officier du Ministère public, Samy Bunduki qui est le signateur de ce mandat de comparution de l’évêque Pascal Mukuna, « sera contraint conformément à la loi » .

Rappelons que l’épouse de son ancien collaborateur, Mamie Tshibola avait déposé le 08 mai 2020, au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, une plainte contre Pascal Mukuna pour viol, rétention illicite et menaces de mort.

Pour Mamie Tshibola, l’évêque Mukuna l’avait obligée à avoir des relations sexuelles avec lui pour récupérer le certificat d’une parcelle de son défunt mari, située dans la commune de Bandalungwa.

Mamie Tshibola a indiqué que Pascal Mukuna ne l’avait pas seulement violé , mais aussi et surtout exposé au mépris du public en publiant des images qui portent atteinte à sa dignité de femme.

La cellule de la communication du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a annoncé sur twitter dans la nuit du lundi 11 mai 2020, que l’image propagée sur les réseaux montrant le président entrain de suivre le procès de son directeur de cabinet est un montage grossier.

« L’image figurante, est celle prise lors du dernier conseil des ministres », précise le tweet présidentiel.

Il est indiqué par ailleurs que le chef de l’État a travaillé ce jour dans ses appartements privés. Ce montage subversif est déploré par la présidence qui dénonce une propension à la diffusion des fausses informations pour semer la confusion.

Le directeur du cabinet du chef de l’état est accusé de présumé détournement des fonds alloués à l’exécution des travaux du programme de 100 jours du président Felix Tshisekedi

Au cours d’une interview publiée le 12 avril 2020, par la Radio France Internationale (RFI), l’ambassadeur itinérant du chef de l’état, Mr Nicolas Kazadi, coordonateur de l’exécution des travaux du programme de 100 jours initié par le président de la république, eu rassuré que dans sa qualité de directeur, il avait demandé que des audits soient faits en vue d’éclairer le retard que commençait sérieusement à prendre lesdits travaux depuis le mois de décembre 2020.

À la question : Justement, est-ce les dossiers qui sont à l’heure actuelle devant la justice, à savoir les logements sociaux, les sauts-de- mouton, les infrastructures en province. Et est-ce que c’est vous qui avez lancé l’alerte ?

‘’Lancer l’alerte n’est pas le mot qui convient. Moi, en ma qualité de coordonnateur, j’ai tout simplement en toute responsabilité demandé que des audits soient faits. Ce n’est pas lancer une alerte, c’est exercer une responsabilité. Cela dit, je ne veux pas entrer dans le détail des dossiers, laissez l’instruction se faire, et je pense que jusqu’à présent, elle se fait correctement’’, répondît Nicolas Kazadi

Concernant sa personne et la justice, le directeur du programme 100 jours a eu à indiquer qu’il a déjà été étendu quatre fois à la justice et probablement, il rassure qu’il se présenterait encore pour une cinquième fois.

‘’je suis prêt à l’être autant de fois que nécessaire parce que c’est la justice de mon pays’’ Avait-il rassuré.

Il n’y a pas de chasse aux sorcières

Selon lui, il n’y a pas de raison que la moindre invitation à se présenter devant le juge soit interprétée comme une chasse aux sorcières

‘’Les gens que vous citez ont été impliqués dans le processus du programme de 100 jours, qu’ils soient invités, il n’y a rien de plus normal. Ça ne veut pas dire qu’ils sont coupables ou condamnés.’’ affirmait Nicolas Kazadi.

La chambre de conseil du tribunal de grandes instances(TGI)/Gombe va se prononcer dans 48 heures sur les demandes de mise en liberté provisoire, introduites par les avocats de deux détenus lors du procès tenu ce lundi 11 mai à la prison centrale de Makala.

Profitant de leur première comparution devant le barreau du tribunal de grandes instances de la (TGI Gombe), les avocats de Vital Kamerhe et de Sami Jamal ont introduit une demande de mise en liberté provisoire, chose qu’ild n’ont pas obtenu jusque là, après plusieurs tentatives.

Favorable ou non à cette énième demande, la chambre de conseil du tribunal de grandes instances (TGI) annonce qu’elle va se prononcer dans 48 heures.

Signalons que les deux prévenus sont poursuivis pour un présumé détournement de plus de 50 millions de dollars alloués aux travaux d’urgence de 100 jours du chef de l’Etat. La prochaine comparution est prévue pour ce lundi 25 mai.

La détention du directeur de cabinet du Chef de l’État et président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC) Vital Kamerhe, a poussé un jeune congolaise et membre de ce parti politique, au Sud-Kivu a s’immolé par le feu, ce lundi 11 mai 2020 dans la ville de Bukavu, aux environs de 7h00 du matin (heure locale).

Selon le témoignage d’un correspondant de la radio onusienne, le jeune homme répondant au nom de Dieu-Merci Kyalondawa et âgé de plus de 25 ans, a mis le feu à ses vêtements après s’être aspergé d’essence pour exiger la « libération immédiate » de Vital Kamerhe.

De ce fait, le jeune homme s’est brûlé à plus de 40%. Il a été sauvé, quand il s’est écroulé à terre par la population. Les témoins de l’événement l’ont conduit d’urgence à l’hôpital provincial général de référence de Bukavu. Le jeune militant de l’UNC est « entre la vie et la mort », rapportent des témoins.

Rappelons que le procès du président national de l’UNC, Vital Kamerhe qui a commencé ce lundi 11 mai, est renvoyé au 25 mai 2020, soit dans deux semaines.

En comparution devant le tribunal de grand instance de la Gombe, le directeur du cabinet du chef de l’Etat, Vital kamerhe a cité ce lundi 11 mai, les noms des autres membres avec qui il a supervisé et cordonné les travaux d’urgence de 100 jours.

Des révélations étaient prévisible, dans ce procès dont les partisants de l’UNC ont clamé haut et fort sa retransmission en direct. Répondant à la réplique du ministère public le directeur de cabinet a cité ses collaborateurs du cabinet, le directeur de la Banque centrale, et quelque membre du gouvernement de l’époque.

Par ailleurs dans ses révélation, Vital kamerhe, a cité notamment l’ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, Nicolas Kazadi comme coordinateur du programme 100 jours du chef de l’état.

Dans la foulée, le Directeur de cabinet du président de la République a indiqué que sa tâche s’est limitée de savoir si les commandes des maisons préfabriquées, ont été faites et la livraison effectuée. Les livraisons à Kinshasa ou en provinces.

« Nous étions une équipe de supervision, 9 au total. Ce qui est étonnant on ne voit que vital kamerhe. En plus de ce 9 il y a la coordination assuré par Mr Nicolas kazadi Ambassadeur itinérant du chef de l’Etat » a t-il révélé.

l’affaire a été renvoyée au 25 mai prochain afin de permettre à la défense d’entrer en possession de tous les documents jusque-là gardés par le ministère public.

Au moins 274 civils ont été tués et plus de 200.000 personnes forcées de fuir leur foyer durant ces trois derniers mois dans la province de l’Ituri, en République démocratique du Congo (RDC).

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui est alarmée par la hausse de ces violentes attaques, signale que près de 50 attaques sont menées contre la population locale en moyenne chaque jour.

«Les personnes déplacées ont signalé des actes de violence extrême, avec au moins 274 civils ayant été tués au moyen d’armes comme des machettes », a déclaré un porte-parole du HCR, Charlie Yaxley, lors d’une conférence de presse virtuelle ce vendredi à Genève.

Plus de 140 femmes auraient été violées et près de 8.000 maisons ont été incendiées. Dans cette province de l’Ituri, le HCR et ses partenaires ont enregistré plus de 3.000 violations graves des droits humains dans le territoire de Djugu au cours des 60
derniers jours.

Tant les personnes déplacées que leurs hôtes sont vulnérables aux attaques et contre-attaques survenant de façon répétitive ainsi qu’à la violence continue. Certains déplacés, qui avaient tenté un retour chez eux, ont été de nouveau la cible d’attaques des groupes armés.

Le 24 avril, quatre rapatriés ont été tués dans la ville de Nyangaray, tandis qu’une vingtaine de familles ont été enlevées par un groupe armé. Dans le territoire de Mahagi, deux personnes déplacées de retour auraient été enterrées vivantes par un groupe d’hommes armés, après avoir été accusées d’avoir volé l’équivalent de 6 dollars.

Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), les tensions sont en hausse depuis décembre 2019 lors du lancement d’une opération militaire dirigée par le gouvernement contre divers groupes armés semant la terreur dans la région. La violence a explosé depuis la mi-mars, alors que le nombre de contre-attaques menées par des groupes armés s’est multiplié.

L’audience de ce lundi 11 mai au parquet près de la cour de Matete a consisté à identifier les prévenus sur le dossier de detournement des plus de 50 millions de dollars alloués aux travaux de 100 jours du chef de l’état.

En effet, la défense de Kamerhe s’est plainte de n’avoir pas eu connaissance des pièces au préalable. Elle a donc sollicité de lever copie desdites pièces auprès du greffe pour intervenir à armes égales.

Entre-temps, la chambre de conseil va statuer sur la mise en liberté provisoire des prevenus. Si le tribunal accorde la liberté provisoire, Vital Kamerhe rentrera chez lui en attendant la suite de l’instruction.

Signalons que ces délibérations étant toujours à huis clos, la retransmission en direct du procès sur les antennes de la RTNC a été interrompue et la prochaine audience ne sera pas retransmise en direct à la RTNC, a prévenu le tribunal.

Le patron des entreprises Samibo Congo Sarl et Husmal Sarl, Samih Jamal, a au cours de l’audience du procès sur l’exécution des travaux du programme de 100 jours du chef de l’état, révélé n’avoir jamais rencontré personnellement le directeur du cabinet du président de la République vital kamerhe.

‘’Jamais jamais jamais je n’ai jamais rencontré Vital Kamereh’’ déclare Samith Jamal

L’ancien président de l’assemblée nationale, a lui aussi indiqué n’avoir aucune souvenir d’une rencontre personnelle avec l’homme d’affaire libanais Samith Jamal.

‘’J’ai rencontré plusieurs personnes dans ma vie. Ai-je le souvenir de toutes ces personnes en tête ?’’ A-t-il interrogé la cour après avoir clairement répondu ‘’Non je ne lui est jamais rencontré’’

Rappelons que les deux hommes sont accusés de présumé détournement des fonds alloués aux travaux dits de 100 jours du président Felix Tshisekedi

Le directeur de cabinet du chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, Vital Kamerhe, est actuellement en cours de procès à l’intérieur de l’enceinte de la prison centrale de Makala où il est détenu depuis le mois dernier.

Le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est accusé du détournement de plus de 50 millions de dollars destinés au financement de travaux publics.

Ex-président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, 61 ans, a commencé à comparaître avec deux co-accusés dont Samih Jamal, 81 ans, et Jeannot Muhima, conseiller en charge de l’import-export.

Plus de 500 personnes en colère sont descendues dans les rues de la ville de Kasumbalesa ce jeudi 7 mai, à environ 90 Km de Lubumbashi dans la province du Haut Katanga, pour exprimer leur mécontentement contre la fermeture du couloir piéton de la frontière, RDC avec la Zambie.

De ce fait, les manifestants ont brûlés des pneus, sur la nationale numéro 39 et à la frontière dans une forte tension. La fermeture de la frontière congolaise avec la Zambie est pour des raisons sanitaire liés à la pandemie de Covid-19.

Ce couloir femer est le couloir du piétonnier que les commerçants empruntent pour aller en Zambie. Et les commerçants congolais souhaitent que le trafic soit vite rétabli. Ils disent manquer de quoi vivre sans leurs activités et disent dépendre totalement de la République Zambienne.

Les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) ont tentent de calmer la situation qui dégénère. Ils tirent en l’air pour disperser les manifestants. Mais cela se transformés en déstructions volontaires des bureaux de la police.

« Dans leur furie, ils ont systématiquement pillé les Bureaux de la Police de circulation routière . Ils se dirigent en ce moment vers le Bureau de la Police des Mines. A ce stade, tous les éléments de la PNC avaient abandonnés leurs Bureaux respectifs. L’ordre public était troublé et un renfort venant de Lubumbashi a été envoyé sur place pour calmer la situation», a déclaré le colonel Pierrot Mwana Mputu, porte-parole de la police nationale congolaise.

Signalons qu’à la base, ceci était une vive protestation de la population contre le maintien entre autres du maire de la ville et des commandants des commissariats urbains de la police à leurs postes, ainsi que la fermeture du couloir piéton de la frontière RDC et Zambie.

La police parle aussi de « l’occupation de l’espace frontalier Bilanga par les éléments commandos des Forces de défense, en lieu et place des présumés partisans de l’UDPS mais aussi, contre le maintien du commandant de la Police des Frontière».